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4 août 1789 – En France, fin du régime féodal

La Révolution française et l'Empire. - Périclès 64L’Assemblée nationale constituante se réunit et publie les premiers décrets qui abolissent des siècles de féodalité et les privilèges en FranceChapitre 3 LA RÉVOLUTION FRANCAISE ET L'EMPIRE - ppt téléchargerRévolution française : La nuit du 4 août 1789 est un événement fondamental de la Révolution française, puisque, au cours de la séance qui se tenait alors, l’Assemblée constituante a mis fin au système féodal.  C’est aussi lors de cette assemblée que naît l’idée de l’abolition des privilèges de la noblesse française.Description de cette image, également commentée ci-après

L’abolition de la féodalité et les décrets du 4 août (1789) LE 4 AOÛT 1789, LA NUIT DE L'ABOLITION DES PRIVILÈGES ? - YouTubeLes décrets du 4 août 1789, également connus sous le nom de décrets d’août, étaient un ensemble de 19 articles adoptés par l’Assemblée nationale constituante pendant la Révolution française (1789-1799) qui abolit la féodalité en France et mit fin aux privilèges d’exonération fiscale des classes supérieures. . Bien que non sans défauts, l’adoption des décrets a été une réalisation importante de la Révolution.Vérité sur l'abolition des privilèges la nuit du 4 aout - Action françaiseL’Assemblée nationale, qui avait été formée à partir des trois états de la France prérévolutionnaire lors des États généraux de 1789, cherchait à prouver son dévouement au peuple et à cimenter les acquis de la Révolution. Dans un état de ferveur patriotique, des députés nobles renoncent à leurs privilèges, d’autres allants jusqu’à exiger l’abolition des dîmes et un nouveau système judiciaire où tous les citoyens seraient égaux devant la loi.Situation 2 : La nuit du 4 août - ppt video online téléchargerBien que de nombreux articles ne soient pas immédiatement entrés en vigueur, les décrets dans leur ensemble ont eu un impact majeur sur la destruction de l’Ancien Régime oppressif de la France et ont ouvert la voie à de futurs développements en matière d’égalité et de droits de l’homme.ImagePrélude : Le crépuscule de la féodalitéL'abolition des privilèges : il paraît que c'était le 4 août 1789... - Rebellyon.infoL’historien français François Furet résume ainsi la signification de la nuit du mardi 4 août 1789 :Il y a 232 ans, le 4 Août 1789 : L'ABOLITION des privilèges ...

[La date] marque le moment où un ordre judiciaire et social, forgé au fil des siècles, composé d’une hiérarchie d’ordres, de corps et de communautés séparés, et défini par des privilèges, s’est en quelque sorte évaporé, laissant à sa place un monde social conçu dans un nouveau comme un ensemble d’individus libres et égaux soumis à l’autorité universelle de la loi. Le débat du 4 août 1789, tenu dans la nuit, fut en effet associé à un sentiment très fort chez tous les députés qu’ils assistaient à un crépuscule et à une aurore. Mais même cette comparaison classique ne peut pas rendre pleinement justice aux émotions des participants à cette célèbre séance, qui pendant quelques heures se sont sentis comme des mécanismes divins aidant à provoquer cet incroyable spectacle. Ce crépuscule et cette aube étaient leur œuvre.La révolution française – CM1/CM2Le crépuscule auquel Furet fait référence, à savoir le démantèlement des vestiges de la féodalité au profit d’un nouveau corps politique, n’était pas à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale constituante avant le 4 août. Au lieu de cela, il s’agissait d’une décision presque impromptue, une réaction à la vague de panique et de troubles qui a balayé la campagne au cours des dernières semaines de juillet, à la suite de la prise de la Bastille. La paysannerie, déjà sur les nerfs grâce à une demi-décennie de terribles récoltes, avait commencé à faire circuler des rumeurs sur un complot de la noblesse pour les affamer à nouveau dans la soumission après le succès du Tiers État et la création de l’Assemblée nationale constituante. Cette théorie du complot semble être davantage mise en évidence par la fuite des nobles émigrés du royaume après la chute de la Bastille ; ce n’était qu’une question de temps, selon le raisonnement, avant qu’ils ne reviennent à la tête d’armées étrangères pour réaffirmer leur domination par la force.French Revolution 1789 1799 Dr Sujata Menon FourCes rumeurs, aidées par la rupture de communication fiable due à l’agitation révolutionnaire à Paris, ont poussé des groupes de paysans à s’armer et à se regrouper pour leur propre défense. Lors d’un événement que les historiens appellent la Grande Peur, certains de ces paysans attaquent des châteaux appartenant à des seigneurs seigneuriaux. Ils brûlèrent les archives féodales, y compris les registres dans lesquels les seigneurs inscrivaient leurs diverses redevances seigneuriales, tout en abordant les seigneurs eux-mêmes, les forçant à renoncer à leurs privilèges féodaux. De manière abrupte, des soulèvements paysans éclatent dans les territoires du Hainaut, de l’Alsace, de la Bourgogne et de la Franche-Comté, le tout en l’espace de trois semaines environ. Si rien n’était fait, il semblait que les troubles engloutiraient bientôt encore plus du royaume.French Revolution Timeline | SutoriL’Assemblée nationale s’était préoccupée de débattre de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, et sa relation avec la constitution à venir, quand il a été contraint de changer de cap pour faire face aux insurrections. La première réaction de l’Assemblée fut d’embarras, vu que les soulèvements avaient eu lieu malgré les efforts de leurs milices citoyennes bourgeoises nouvellement créées. Dans la nuit du 3 août, on annonce que « des lettres de toutes les provinces font apparaître que des propriétés de toutes sortes sont en proie aux pillages les plus criminels. Partout, des châteaux sont incendiés, des couvents détruits, des fermes abandonnées au pillage » (Furet, 108). Alors que l’Assemblée a reconnu qu’elle devait agir, la répression des soulèvements par l’usage des armes a été exclue, car cela rendrait la légitimité et l’autorité aux soldats royaux (bien que certains des soulèvements aient déjà été réprimés par des soldats). Au lieu de cela, un projet de loi a été rédigé.French Revolution - INSIGHTSIASCe n’étaient pas là les actions d’une Assemblée qui entendait abolir la féodalité. En effet, de nombreux députés n’ont peut-être vu que peu de raisons de le faire ; en dehors de poches de territoire comme la Bourgogne ou la Franche-Comté où la féodalité était encore florissante, le régime seigneurial était depuis longtemps en déclin. Bien que la France soit encore largement agricole, une Europe en voie de modernisation a permis à la noblesse des chemins plus rapides vers la richesse que le manorialisme. Devant désormais rivaliser avec la classe bourgeoise montante pour l’influence et le pouvoir, certains nobles ont commencé à se tourner vers des investissements dans l’industrie ou l’aménagement du territoire. Pourtant, des traces de féodalité telles que la corvée, une pratique de travail non rémunéré et forcé, étaient répandues dans les régions où le manorialisme traditionnel était en train de disparaître.National assembly How did the relationship between the French people and the king change in the early stages of the Revolution? - ppt downloadCertains députés voient dans le devoir patriotique de l’Assemblée de débarrasser une fois pour toutes le pays de la féodalité sous toutes ses formes. L’idée a très probablement germé lors d’une réunion du Club Breton, dont les membres se sont réunis en secret après la clôture de la session du 3 août pour discuter de la destruction totale de tous les privilèges appartenant à toutes les classes sociales, provinces, villes ., ou des sociétés. Précurseur du tristement célèbre Jacobin Club, le Breton Club avait été fondé par un groupe de délégués anti-royalistes de Bretagne, qui se réunissaient avant chaque session de l’Assemblée pour formuler une stratégie concertée. En juillet, les membres du club étaient composés de plus de 200 députés. Lorsque l’Assemblée s’est réunie à nouveau dans la nuit du 4 août pour discuter des questions de propriété et de l’insurrection paysanne, les membres du Club Breton étaient prêts à faire avancer leur propre programme.Révolution : que s'est-il passé dans la nuit du 4 août 1789 ?

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Dès l’ouverture de la session à 20 heures le 4 août, la discussion du projet de loi sur la propriété a rapidement déraillé. Notamment, le premier homme qui s’est levé pour condamner les privilèges des classes supérieures était Louis-Marie, vicomte de Noailles, lui-même un aristocrate issu d’une des familles nobles les plus illustres de France. Noailles a commencé son discours en reconnaissant que si les paysans rebelles étaient bien des criminels, leurs crimes étaient justifiés en raison de la nature oppressive de leurs seigneurs seigneuriaux, et qu’ils devaient donc être excusés.The French Revolution July 14, 1789 – August 10, 1792 Amanda Zhao Period ppt downloadIl a soutenu que l’Assemblée nationale était déjà à la croisée des chemins dans sa jeune existence, déclarant que le royaume flottait entre « la destruction complète de la société et un gouvernement qui serait admiré et suivi dans toute l’Europe » (Schama, 438). L’Assemblée devait prouver ses affirmations selon lesquelles elle représentait le peuple, ce qui ne pouvait être accompli qu’en abolissant officiellement les systèmes de servitude personnelle, tels que la corvée, et en permettant aux citoyens de ne payer des impôts formels qu’en fonction de leurs moyens.

Achevant son discours, Noailles est immédiatement secondé par le duc d’Aiguillon, l’un des hommes les plus terriens de France. Aiguillon est allé encore plus loin que Noailles, arguant que l’Assemblée ne pouvait prouver son attachement aux droits de l’homme qu’en supprimant les vestiges de la « barbarie féodale » sous laquelle le peuple continuait de souffrir (Schama, 438). Après les oraisons passionnées de ces deux hommes éminents, d’autres nobles ont commencé à crier les uns sur les autres, désireux de prouver leur patriotisme en abandonnant leurs privilèges.The August 4th degreesLes idées lancées par les députés surexcités se radicalisent de plus en plus. Un député a accepté l’élimination complète du féodalisme, parlant de titres humiliants qui « exigeaient que les hommes soient attachés à la charrue comme des animaux de trait » (Schama, 438). Peu de temps après, quelqu’un d’autre proposa l’abolition des dîmes, au grand désarroi du clergé assemblé. Peut-être en représailles, l’évêque de Chartres suggéra alors de mettre fin aux droits exclusifs des nobles sur le gibier, arguant que tout paysan devrait avoir le droit de tuer les animaux gênant leurs récoltes. D’autres députés évoquent la nécessité de l’égalité des peines pénales et la fin de toutes les exonérations fiscales dont bénéficie la noblesse.Ce sont les femmes qui ont ramené le roi à Paris, et ce sont les hommes qui l'ont laissé échapper ! » | L'Histoire en citationsCe fut, comme le note Charles-Élie de Ferrières, « un moment d’ivresse patriotique » (Schama, 439). Bientôt, les députés pleuraient, s’embrassaient et chantaient des chants patriotiques. Naturellement, toutes les personnes présentes à la session n’ont pas approuvé la direction que prenait la conversation. Le marquis de Lally-Tollendal était manifestement troublé, car il passa une note à son ami le duc de Liancourt, qui présidait la séance, qui disait : « ils ne sont pas dans leur bon sens. Ajournez la séance » (Schama, 439). Lorsque Liancourt a refusé de le faire, Lally-Tollendal s’est levé et a tenté de faire de son mieux pour sauver la situation. Il rappela à ses collègues députés de ne pas oublier le roi, à l’invitation duquel ils s’étaient réunis à Versailles et qui devait donc être proclamé « restaurateur de la liberté française ».The French Revolution Causes of the Revolution Absolute Monarchy – On the eve of the revolution France was an Absolute Monarchy – Most people. - ppt downloadAucun projet de loi concernant la propriété et la sécurité personnelle n’a été discuté ce soir-là. Au lieu de cela, 19 articles ont été rédigés concernant l’abolition du féodalisme avant que la session ne se termine finalement à 2 heures du matin. Alors que la nouvelle de ce développement se répandait dans les rues de Paris, des célébrations généralisées ont éclaté. L’archevêque de Paris proposa un Te Deum pour honorer l’événement, tandis que d’autres souhaitaient qu’une fête nationale ait lieu le 4 août de chaque année.The French Revolution Importance Chronology - Sketch of Events - ppt downloadPourtant, les discussions n’étaient pas encore terminées. Il faudrait encore une semaine à l’Assemblée pour finir de débattre des détails des questions centrales, en particulier en ce qui concerne la question des dîmes. Il a finalement été décidé que les dîmes seraient abolies sans indemnité, même si l’Église serait toujours autorisée à les percevoir jusqu’à ce que l’Assemblée puisse trouver une alternative. Mardi 11 août, le texte définitif est formellement codifié, sa phrase d’ouverture retentissant dans tous les coins de la France : « L’Assemblée nationale détruit entièrement le régime féodal » (Furet, 110).

Le roi répond  Gontaut : « Messieurs, qu'est-ce que nous avons fait ? » | L'Histoire en citationsL’adoption des décrets d’août a été le premier test du nouveau rôle du roi Louis XVI en tant que roi patriote. En reculant après la chute de la Bastille, le roi avait été contraint de reconnaître l’autorité de l’Assemblée nationale en acceptant leurs nominations de Jean Sylvain Bailly et du marquis de Lafayette respectivement maire de Paris et commandant de la Garde nationale. Il avait accepté une cocarde révolutionnaire de Bailly devant une foule de citoyens, dont beaucoup interprétaient l’occasion comme le roi se réconciliant avec la Révolution.

Bien sûr, ce n’était pas si simple que ça. Le roi avait deux opinions concernant la publication des décrets d’août. Alors qu’il écrivait dans une lettre à l’archevêque d’Arles sa satisfaction des efforts de l’Assemblée vers la réconciliation de classe, il ne pouvait se résoudre à accepter la destruction des privilèges de classe. « Je ne consentirai jamais, écrivait-il, à la spoliation de mon clergé et de ma noblesse… Je ne donnerai jamais ma sanction aux décrets qui les spolient, car alors le peuple français m’accusera un jour d’injustice ou de faiblesse » (Schama, 442).

Fidèle à sa parole, Louis a refusé de sanctionner les décrets pendant des semaines. Le 18 septembre, il dépose à l’Assemblée son discours officiel, rédigé https://www.youtube.com/watch?v=xA_93z_Hr3kpar son ministre récemment réintégré, Jacques Necker. Dans ces propos, le roi acquiesça au principe du rachat des droits seigneuriaux mais protesta contre la liste des droits que l’Assemblée avait abolis sans compensation. Le refus du roi de soutenir sans réserve les décrets est resté un point de tension tout au long des derniers mois d’été de 1789. Il n’a cédé qu’en octobre lorsque la Marche des femmes sur Versailles a déplacé de force la famille royale à Paris et l’a contraint à consentir aux décrets.

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Les décrets d’août ont été une étape monumentale vers le démantèlement de l’Ancien Régime oppressif de la France. En l’espace d’une seule nuit, les dîmes onéreuses, les droits féodaux périmés et les privilèges des ordres supérieurs ont tous été supprimés ; ou du moins, c’était à quoi cela ressemblait sur le papier. En réalité, les choses étaient assez compliquées alors que l’Assemblée tentait de clarifier exactement ce qu’elle avait voulu dire dans sa ferveur excitée cette nuit d’août.

Cela a naturellement conduit à une certaine confusion et à des malentendus. Une grande partie de la paysannerie croyait que les décrets devaient entrer en vigueur immédiatement, ignorant les mises en garde selon lesquelles de nombreuses cotisations devaient encore être payées jusqu’à ce qu’un nouveau système puisse être mis en œuvre. De nombreux paysans ont résisté au paiement de ce qu’ils devaient et sont devenus de plus en plus hostiles à la fiscalité, ce qui n’a pas aidé la France à une crise financière déjà grave. En effet, ce n’est qu’en 1793, cinq ans après l’adoption des décrets, que tous les droits seigneuriaux sont définitivement supprimés sans indemnité.

De nombreux membres des ordres supérieurs n’étaient pas très satisfaits de l’abandon de leurs précieux privilèges. Des nobles indignés se demandaient comment une Assemblée, qui s’était apparemment réunie pour voter sur des questions fiscales, avait accumulé suffisamment d’autorité pour détruire entièrement le régime féodal. L’Église aussi protesta contre l’abolition de leurs dîmes. Ce fut le sujet du débat le plus acharné entre le 4 août et l’officialisation des décrets une semaine plus tard. C’est au cours de ces débats que fut émise pour la première fois l’idée que les biens de l’Église appartenaient à l’État, ce qui conduirait à terme à la confiscation des terres de l’Église. La dîme ne fut abolie en pratique que le 1er janvier 1791, mais l’adoption des décrets marqua le début de l’animosité entre l’Église et la Révolution qui conduirait à un conflit amer et sanglant.

En novembre 1789, les 13 parlements de France, ou hautes cours judiciaires, sont suspendus, comme le stipulent les décrets. Ils ont été complètement supprimés l’année suivante. Ce fut une chute de grâce majeure pour une institution qui avait été saluée comme le bouclier du peuple contre la tyrannie royale seulement un an plus tôt lors de la Révolte des Parlements. Pourtant, c’était aussi une autre brique tirée des murs qui composaient l’Ancien Régime, car les parlements avaient toujours servi d’outil à la noblesse pour accéder au pouvoir.

L’héritage des décrets d’août a été analysé par les historiens dans les siècles qui ont suivi leur création. Certains ont été moins qu’impressionnés par leur résultat, arguant que les décrets n’ont fait que reconnaître le statu quo émergent. Après tout, la féodalité était déjà en train de s’éteindre en France, donc les nobles députés ne sacrifiaient pas vraiment grand-chose. Histoire. La nuit du 4 août 1789, la Révolution jette les bases d'un nouveau monde - Les communistes de Pierre Bénite et leurs amis !Pour contrer ces points de vue, il convient de noter à quel point l’abolition complète du féodalisme était une réalisation importante. Même si le système s’éteignait de toute façon et ne serait totalement aboli qu’en 1793, la loi abolit un élément fondateur de l’Ancien Régime et permis la construction d’un nouveau corps politique. Les décrets d’août ont ouvert la voie à l’adoption de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, un document décisif dans l’histoire des droits de l’homme. Prétendre que beaucoup de nobles ne risquaient pas grand-chose financièrement pourrait être vrai, mais prétendre qu’ils agissaient uniquement par égoïsme serait injuste. Des nobles comme Noailles, qui avait servi sous les ordres de son beau-frère Lafayette pendant la guerre d’indépendance des États-Unis, étaient vraiment passionnés par la liberté et avaient probablement l’impression de s’acquitter de leurs devoirs patriotiques.

Révolution française : L’Assemblée nationale constituante se réunit et publie les premiers décrets qui abolissent des siècles de féodalité en France Les décrets d’août ont été un développement significatif de la Révolution française et sans doute l’une des réalisations les plus importantes et les plus durables de la Révolution. Alors que de nombreux édits adoptés par les multiples gouvernements successifs de la Révolution furent aussi éphémères que ces gouvernements eux-mêmes, les décrets d’août durent, allant jusqu’à influencer le futur Code civil, plus communément appelé Code Napoléon, adopté en 1804. Les décrets d’août incarnaient les idéaux de liberté, d’égalité devant la loi et de propriété, qui étaient fondamentaux au siècle des Lumières et des éléments constitutifs importants des démocraties occidentales.

https://alphahistory.com/frenchrevolution/august-4th-abolition-of-feudalism-1789/

https://alphahistory.com/frenchrevolution/august-4th-decrees/

https://www.worldhistory.org/August_Decrees/

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