Qui était Pierre-Auguste Renoir ?Pierre-Auguste Renoir (1841 – 1919) Vivre pour peindrePierre Auguste Renoir (1841-1919) décore la porcelaine avant d’accéder à la célébrité comme peintre. Ses œuvres colorées et gaies vont porter au summum le courant impressionniste. Dans ses vieux jours, paralysé des doigts, le peintre ne cessera jamais de tenir le pinceau.Peintre impressionniste de premier plan, Pierre-Auguste Renoir est l’un des artistes les plus célèbres du début du XXe siècle.Qui était Pierre-Auguste Renoir ?Artiste novateur, Pierre-Auguste Renoir débute comme apprenti chez un peintre sur porcelaine et étudie le dessin à ses heures perdues. Après des années en tant que peintre en difficulté, Renoir a aidé à lancer un mouvement artistique appelé impressionnisme dans les années 1870. Il est finalement devenu l’un des artistes les plus appréciés de son temps.
Premières années Fils d’un tailleur et d’une couturière, Renoir est issu de modestes débuts. Il était le sixième enfant du couple, mais deux de ses frères et sœurs aînés sont morts en bas âge. La famille s’installe à Paris entre 1844 et 1846, vivant près du Louvre, un musée d’art de renommée mondiale. Il a fréquenté une école catholique locale. Adolescent, Renoir devient apprenti chez un peintre sur porcelaine. Il a appris à copier des dessins pour décorer des assiettes et autres vaisselle. Avant longtemps, Renoir a commencé à faire d’autres types de peinture décorative pour gagner sa vie. Il a également suivi des cours de dessin gratuits dans une école d’art parrainée par la ville, dirigée par le sculpteur Louis-Denis Caillouette.Utilisant l’imitation comme outil d’apprentissage, un Renoir de dix-neuf ans a commencé à étudier et à copier certaines des grandes œuvres accrochées au Louvre. Il entre ensuite à l’Ecole des Beaux-Arts, célèbre école d’art, en 1862. Renoir devient également l’élève de Charles Gleyre. A l’atelier de Gleyre, Renoir se lie rapidement d’amitié avec trois autres jeunes artistes : Frédéric Bazille, Claude Monet et Alfred Sisley. Et à travers Monet, il a rencontré des talents émergents tels que Camille Pissarro et Paul Cézanne.
Début de carrière En 1864, Renoir a été accepté dans l’exposition annuelle du Salon de Paris. Il y expose le tableau « La Esmeralda », inspiré d’un personnage de Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. L’année suivante, Renoir expose à nouveau au prestigieux Salon, cette fois avec un portrait de William Sisley, le riche père de l’artiste Alfred Sisley. Alors que ses œuvres au Salon l’ont aidé à se faire connaître dans le monde de l’art, Renoir a dû lutter pour gagner sa vie. Il cherchait des commandes de portraits et dépendait souvent de la gentillesse de ses amis, mentors et mécènes. L’artiste Jules Le Cœurs et sa famille ont été de fervents partisans de Renoir pendant de nombreuses années. Renoir est également resté proche de Monet, Bazille et Sisley, séjournant parfois chez eux ou partageant leurs ateliers. Selon de nombreuses biographies, il semblait n’avoir aucune adresse fixe au début de sa carrière.Vers 1867, Renoir rencontre Lise Tréhot, une couturière qui devient son modèle. Elle a servi de modèle pour des œuvres telles que « Diana » (1867) et « Lise » (1867). Les deux auraient également eu une relation amoureuse. Selon certains rapports, elle a donné naissance à son premier enfant, une fille nommée Jeanne, en 1870. Renoir n’a jamais publiquement reconnu sa fille de son vivant.Renoir a dû faire une pause dans son travail en 1870 lorsqu’il a été enrôlé dans l’armée pour servir dans la guerre de la France contre l’Allemagne. Il a été affecté à une unité de cavalerie, mais il est rapidement tombé malade de la dysenterie. Renoir n’a jamais vu d’action pendant la guerre, contrairement à son ami Bazille qui a été tué en novembre.
Leader de l’impressionnisme Après la fin de la guerre en 1871, Renoir finit par retourner à Paris. Lui et quelques-uns de ses amis, dont Pissarro, Monet, Cézanne et Degas, décident de montrer leurs œuvres seuls à Paris en 1874, ce qui devient la première exposition impressionniste. Le nom du groupe est dérivé d’un examen critique de leur spectacle, dans lequel les œuvres étaient appelées «impressions» plutôt que des peintures finies réalisées selon des méthodes traditionnelles. Renoir, comme d’autres impressionnistes, a adopté une palette plus lumineuse pour ses peintures, ce qui leur a donné une sensation plus chaude et plus ensoleillée. Il a également utilisé différents types de coups de pinceau pour capturer sa vision artistique sur la toile.Alors que la première exposition impressionniste n’a pas été un succès, Renoir a rapidement trouvé d’autres mécènes de soutien pour propulser sa carrière. Le riche éditeur Georges Charpentier et sa femme Marguérite s’intéressent beaucoup à l’artiste et l’invitent à de nombreuses soirées mondaines dans leur maison parisienne. Par l’intermédiaire des Charpentier, Renoir rencontre des écrivains aussi célèbres que Gustave Flaubert et Émile Zola. Il a également reçu des commandes de portraits des amis du couple. Son tableau de 1878, « Madame Charpentier et ses enfants », a été présenté au Salon officiel de l’année suivante et lui a valu beaucoup d’admiration critique.
Succès international Financé avec l’argent de ses commandes, Renoir a fait plusieurs voyages inspirants au début des années 1880. Il a visité l’Algérie et l’Italie et a passé du temps dans le sud de la France. Pendant son séjour à Naples, en Italie, Renoir a travaillé sur un portrait du célèbre compositeur Richard Wagner. Il a également peint trois de ses chefs-d’œuvre, « Dance in the Country », « Dance in the City » et « Dance at Bougival » à cette époque. Au fur et à mesure que sa renommée grandissait, Renoir commença à s’installer. Il épousa finalement sa petite amie de longue date, Aline Charigot, en 1890. Le couple avait déjà un fils, Pierre, né en 1885. Aline servit de modèle à plusieurs de ses œuvres, dont « Mère allaitant son enfant » (1886). Sa famille grandissante, avec les ajouts des fils Jean en 1894 et Claude en 1901, a également inspiré un certain nombre de peintures. En vieillissant, Renoir a continué à utiliser ses coups de pinceau plumeux pour représenter principalement des scènes rurales et domestiques. Son travail, cependant, s’est avéré être de plus en plus éprouvant physiquement pour l’artiste. Renoir a d’abord lutté contre les rhumatismes au milieu des années 1890 et la maladie l’a tourmenté pour le reste de sa vie.
Les dernières années et la mort En 1907, Renoir achète un terrain à Cagnes-sur-Mer où il fait construire une demeure seigneuriale pour sa famille. Il a continué à travailler, peignant dès qu’il le pouvait. Les rhumatismes avaient défiguré ses mains, laissant ses doigts enroulés en permanence. Renoir a également eu un accident vasculaire cérébral en 1912, qui l’a laissé dans un fauteuil roulant. A cette époque, il s’essaye à la sculpture. Il a travaillé avec des assistants pour créer des œuvres basées sur certaines de ses peintures. Le célèbre Renoir a continué à peindre jusqu’à sa mort. Il a vécu assez longtemps pour voir une de ses œuvres achetées par le Louvre en 1919, un immense honneur pour tout artiste. Renoir est décédé en décembre à son domicile de Cagnes-sur-Mer, en France. Il a été enterré à côté de sa femme, Aline (décédée en 1915), dans sa ville natale d’Essoyes, en France.
Pierre-Auguste Renoir (1841 – 1919)Un des maîtres de l’impressionnisme, Auguste Renoir est particulièrement célèbre pour ses portraits féminins et ses nus : «Jeunes filles au piano», «Gabrielle à la rose» et «Les Baigneuses». Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l’influence de Raphaël. Il fut peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre, pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur. Il s’éteint dans son Domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer des suites d’une congestion pulmonaire après avoir pu visiter une dernière fois le Musée du Louvre et revoir ses œuvres des époques difficiles. Il est enfin reconnu. Dans un premier temps, il est enterré avec son épouse dans le vieux cimetière du château de Nice. Deux ans et demi plus tard, le 7 juin 1922, les dépouilles du couple Renoir sont transférées dans le département de l’Aube où elles reposent désormais dans le cimetière d’Essoyes, comme l’avaient souhaités Renoir et son épouse. Depuis, Pierre et Jean, puis les cendres de Dido Renoir – seconde épouse de Jean – partagent sa sépulture. Il est le père du cinéaste Jean Renoir (15 septembre 1894 – 12 février 1979).Pierre-Auguste Renoir (1841 – 1919) Vivre pour peindre
Peindre encore et toujours. Renoir n’a jamais dévié de cette ligne de conduite. Son génie lui vaudra un succès durable ainsi que de nombreuses amitiés. Avec la reconnaissance, il acquiert les moyens d’une vie confortable. Il choisira de la partager entre Paris et Essoyes, le village natal de son épouse, où il passe tous ses étés. De son vivant, sa notoriété n’a cessé de grandir, dépassant les frontières et franchissant même l’Atlantique. Loin de se complaire dans le style qui l’a fait connaître comme un grand artiste, l’impressionnisme, Renoir va poursuivre inlassablement ses recherches, ouvrant la voie à d’autres génies comme Matisse ou Picasso.La peinture pour seul viatique
À l’instar de bien d’autres artistes, rien ne semble prédisposer Renoir à connaître un destin hors du commun.Fils d’un tailleur de Limoges, Pierre-Auguste est le benjamin d’une fratrie qui compte déjà cinq enfants. À l’âge de 13 ans, il entre en apprentissage chez un peintre sur porcelaine avant d’exercer plusieurs métiers de décoration (peinture d’éventails, de stores…). Le virus de la peinture est déjà là. C’est à cette époque qu’il s’inscrit à l’école municipale gratuite de dessins et profite de son temps libre pour aller copier les maîtres au Louvre… « Claude Monet (Le Liseur) », 1872, Pierre-Auguste Renoir, National Gallery of Art, Washington. Son attrait pour la peinture s’affirme au point qu’il commence à fréquenter l’atelier du peintre suisse Charles Gleyre (1808-1874). Il va y rencontrer Alfred Sisley (1839-1899), Frédéric Bazille (1841-1870) puis Claude Monet (1840-1926), qui deviendront ses amis. Une nouvelle étape est franchie l’année suivante puisqu’il entre à l’École impériale et spéciale des beaux-arts où il passe 2 ans. Ses efforts ne seront cependant pas récompensés car il n’obtient pas le prix de Rome. En 1863, il essuie un nouvel échec, au Salon officiel cette fois, qui refuse de l’exposer. Renoir revient à la charge l’année suivante et l’une de ses toiles, La Esmeralda, figure parmi les œuvres offertes aux yeux du public. Fait plutôt rare, il détruira ce tableau par la suite, ne le jugeant pas assez réussi.
L’époque des rencontres Quatre ans plus tard, en 1868, Renoir connaît son premier vrai succès au Salon officiel avec Lise. La même année, le marchand d’art Paul Durand-Ruel (1831-1922) lui achète pour la première fois une œuvre, Le Pont des arts.Dès lors, il va s’occuper de la diffusion de ses tableaux et le propulser dans le cercle des artistes les plus en vogue avec ses expositions « impressionnistes » organisées dans sa galerie parisienne. Toute sa vie, il restera très lié au peintre. L’exposition de 1876 présente 15 toiles de Renoir et celle de l’année suivante 21 ! Les critiques et le public accordent une attention particulière à La Balançoire et au Bal du Moulin de la Galette.
Mes ‘Jolies’ Peintures, de Renoir
25 février 1841 — Pierre-Auguste Renoir est né ce jour-là. Considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands peintres du monde, il a failli être perdu dans le monde de l’art par son amour précoce de la musique. Enfant, Renoir aimait chanter et fut présenté par son professeur à Charles Gounod, chef de chœur de la célèbre chorale de garçons de l’église Saint-Eustache à Paris. (Gounod a acquis une renommée internationale en tant que compositeur de l’Ave Maria et de plusieurs opéras).Impressionné par ce qu’il entend, Gounod donne à Renoir une place dans la chorale ainsi que des cours particuliers de chant et propose de donner au garçon une éducation musicale complète. Mais le père de Renoir était un tailleur aux moyens modestes et la famille n’avait pas les moyens d’accepter l’offre. Et puis, comme l’écrira plus tard Jean, le fils du peintre, son père « avait le sentiment qu’il n’était pas fait pour ce genre de choses » : la vie d’interprète. Renoir quitte donc l’école à l’âge de treize ans et devient apprenti dans une manufacture de porcelaine où il apprend à décorer des assiettes de bouquets de fleurs. La famille avait déménagé de Limoges dans le sud-ouest de la France, où est né Renoir, à Paris, et là, vers 1861, il rejoignit l’atelier d’enseignement du peintre à la mode Charles Gleyre.
Là-bas, il a rencontré un groupe d’artistes partageant les mêmes idées, dont Claude Monet , Edouard Manet , Edgar Degas , Paul Cézanne et Camille Pissarro , qui ont formé la Société anonyme des peintres, sculpteurs et graveurs, connue plus tard sous le nom d’impressionnistes. Leur nom vient d’un examen critique de leur art, dans lequel les œuvres étaient appelées « impressions » plutôt que peintures finies créées par des méthodes traditionnelles. Le groupe a monté sa première exposition en 1874, au cours de laquelle Renoir a montré six peintures. Toujours pudique sur son travail, « A quoi servent les peintures, après tout ? A-t-il demandé une fois et a répondu lui-même à la question : « Pour décorer les murs. » Des millions seraient en désaccord. Et en 1990, lorsque les commissaires-priseurs Sotheby’s ont mis en vente à New York l’emblématique Bal du moulin de la Galette de Renoir, le catalogue l’a décrit comme « un excellent exemple de la facilité de Renoir à capturer la lumière tachetée scintillante. Les couleurs vibrantes et le coup de pinceau lâche du tableau évoquent la joyeuse fête en plein air d’un dimanche après-midi à Montmartre. La peinture originale, créée en 1876, mesure plus de quatre pieds sur six (122 x 188 cm) et est aujourd’hui exposée au musée d’Orsay à Paris. La version plus petite proposée par Sotheby’s appartenait à John Hay Whitney, financier, éditeur et ancien ambassadeur en Grande-Bretagne. Il s’est vendu 78,1 millions de dollars.
Le prix le plus élevé payé pour un Renoir avant la vente de Sotheby’s était de 17,7 millions de dollars en avril 1989, pour La Promenade. Il a été acheté par le J. Paul Getty Museum de Malibu. Renoir serait étonné, sinon amusé par ces prix. Il a rejeté l’idée qu’il était un grand artiste parce que, dit-il, il n’était « pas syphilitique, homosexuel ou fou ! » Et en décrivant son propre travail, il a déclaré : «Pour moi, une image doit être quelque chose d’agréable, de gai et de joli. Oui, jolie ! Il y a trop de choses désagréables dans la vie telle qu’elle est sans en créer encore plus. L’une des choses désagréables de la vie qui guettait Renoir était la polyarthrite rhumatoïde. Il a commencé à s’emparer de son corps lorsqu’il avait la cinquantaine. Il a développé des déformations progressives dans ses mains et une raideur de son épaule droite au point où sa main est devenue si déformée qu’il ne pouvait plus prendre un pinceau. Pour continuer à peindre, un était soigneusement placé dans sa main serrée par sa femme ou un modèle, sa main enveloppée d’un chiffon doux pour éviter les plaies.
Un article de la revue Hand de décembre 2012 décrivait comment Renoir inventa une toile mobile qui remplaça son chevalet : « Un linge était attaché à des lattes de bois qui tournaient sur des fuseaux reliés à une chaîne de son vieux vélo. En utilisant cela, il a pu déplacer une toile de haut en bas tout en créant de très grandes peintures. Cela a compensé son incapacité à se lever et à se baisser facilement par lui-même, et les limitations de ses bras et de son épaule.
Il a également utilisé un système de cylindres horizontaux et une manivelle qui amèneraient une section particulière de la toile à portée de sa main défigurée pendant qu’il restait assis. Par ces moyens, Renoir a continué à peindre et à maintenir une disposition relativement joyeuse jusqu’à sa mort à l’âge de 78 ans. L’artiste Henri Matisse, qui a rencontré Renoir dans sa vieillesse, a déclaré : « Alors que son corps diminuait, l’âme en lui semblait se renforcer continuellement. et s’exprimer avec une aisance plus rayonnante. Les critiques d’art s’accordent à dire que ses œuvres ultérieures sont saturées de couleurs vibrantes et regorgent d’énergie positive.
Peintre & Sculpteur Français, Pierre-Auguste Renoir (1841 – 1919)
Un des principaux peintres impressionnistes du début du XXe siècle. Ses œuvres célèbres sont Bal du moulin de la Galette en 1876 et Luncheon of the Boating Party en 1880.
Événements historiques
1874-04-15 Ouverture de la première exposition « Impressionniste » à Paris, avec Claude Monet, Edgar Degas, Pierre Auguste Renoir, Camille Pissarro et Berthe Morisot
https://www.onthisday.com/articles/my-pretty-paintings-by-renoir
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