Le maître incontestable du suspense et de l’angoisse au cinémaAlfred Hitchcock (1899-1980), est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma britannique, naturalisé américain en 1955. Après des études d’ingénieur, Alfred Hitchcock entre à la compagnie des télégraphes Hanley.Alfred Hitchcock est le maître de l’angoisse au cinéma. Son cinéma diffuse un sentiment de peur à l’image et dans le récit. Une « inquiétante étrangeté » qui fascine le spectateur autant qu’elle le terrifie.En 1920, il intègre la compagnie Famous Players Lasky (filiale de la Paramount à Londres) où il s’occupe des sous-titres pour les films muets. Cette expérience lui permet de se familiariser avec tous les métiers du cinéma. En 1922, il fait une première tentative de réalisation avec Number thirteen qu’il ne terminera jamais. Avec Le Jardin du plaisir (1925), il signe son véritable premier film. Son style et ses thèmes de prédilection pointent avec The Lodger (1926) et Chantage (1929). Son apogée en Angleterre est marquée par des films tels que L’Homme qui en savait trop (1934), Les Trente-Neuf Marches (1935), Agent secret – Quatre de l’espionnage (1936) et Une femme disparaît (1938).A la veille de la guerre, il a déjà une solide réputation. David O. Selznick invite Hitchcock à Hollywood où il finira par se fixer. Le premier film de sa période américaine, Rebecca (1940), est un triomphe. A la différence de nombreux cinéastes, il tente avant tout de séduire, manipuler et surprendre le public. Il aime jouer avec ce dernier pour qu’il fasse partie intégrante de l’action de ses longs. Il devient le maître du suspense adulé par le public ainsi que par la critique alors qu’il ne prétend qu’au divertissement. Malgré les apparences, son cinéma cultive une certaine forme d’intellectualité comme La Corde (1948), un film de réflexion sur le mal qui s’appuie sur la philosophie nietzschéenne. Ce film plus expérimental par ses thèmes et le peu de succès qu’il rencontra à l’époque le poussèrent à retourner au thriller plus conventionnel comme L’Inconnu du nord-express (1951), Le Crime était presque parfait (1954), et Fenêtre sur cour (1954). En 1956, il fait le « remake » de L’Homme qui en savait trop, version quelque peu éloignée de l’original.
Les années 50 marquent une période prolifique où il réalise des chefs d’œuvres tels que Sueurs froides (1958), La Mort aux trousses (1959), Psychose (1960) et enfin Les Oiseaux (1963). Le succès pour créer cette atmosphère particulière d’Hitchcock a été aussi du au choix de ses acteurs, James Stewart, Cary Grant, Grace Kelly qui ont su porter de façon monumentale ses films. Autre facteur déterminant, le compositeur Bernard Herrmann qui crée la musique de tous ses films à partir de 1957, compositions en parfaite harmonie avec les ambiances recherchées par Hitchcock.
La seconde moitié des années 60 est marquée par des films comme Pas de printemps pour Marnie (1964) et Le Rideau dechire (1966). En 1972, il tourne Frenzy, son premier « thriller » britannique après plus de 30 ans aux États-Unis. Complot de famille (1976) est sa dernière œuvre. Avec 54 films à son actif, Hitchcock s’est imposé comme le maître incontestable du suspense et « maestro » de l’angoisse sur grand écran.
Le maître du suspense, Alfred Hitchcock (1899-1980) Le cinéaste américain d’origine anglaise Alfred Hitchcock, né le 13 août 1899, meurt à Hollywood. Considéré comme le maître incontesté du suspense policier, il se révèle un véritable psychologue dans son oeuvre abondante. On peut noter entre autres Les 39 Marches (1935), Une femme disparaît (1938), Fenêtre sur cour (1954), Vertigo (Sueurs froides, 1958), la Mort aux trousses (1959), Psychose (1960), les Oiseaux (1963), Frenzy (1971).
http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-1061/biographie/
https://www.cinematheque.fr/cycle/cycle-alfred-hitchcock-552.html