Paris est libéré après quatre ans d’occupation nazieLibération de la ville de Paris par les Alliés et les résistants après 6 jours de bataille et quatre années d’occupation allemande. Le général de Gaulle fera un discours à l’Hôtel de ville qui contient la célèbre tirade « Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! ».En dépit des ordres d’Adolf Hitler pour que l’infrastructure de Paris soit détruite, le général Dietrich von Choltitz se rendit le 25 août à Leclerc, commandant de la 2e division blindée. Le même jour, Charles de Gaulle, chef des Forces françaises libres, se rendit au ministère de la guerre rue Saint-Dominique, puis fit à l’Hôtel de ville un discours à la population. Le 26 août, un défilé de la victoire sur les Champs-Élysées fut organisé, malgré la présence de tireurs isolés encore actifs.Après plus de quatre ans d’occupation nazie, Paris est libérée par la 2e division blindée française et la 4e division d’infanterie américaine. La résistance allemande était légère et le général Dietrich von Choltitz, commandant de la garnison allemande, a défié un ordre d’Adolf Hitler de faire sauter les monuments de Paris et de brûler la ville avant sa libération. Choltitz a signé une reddition officielle cet après-midi-là et le 26 août, le général français libre Charles de Gaulle a mené une joyeuse marche de libération sur les Champs d’Élysées.Paris est tombé aux mains de l’Allemagne nazie le 14 juin 1940, un mois après l’assaut de la Wehrmacht allemande en France. Huit jours plus tard, la France signe un armistice avec les Allemands et un État français fantoche est créé avec sa capitale à Vichy. Ailleurs, cependant, le général Charles de Gaulle et les Français libres ont continué à se battre, et la Résistance a surgi dans la France occupée pour résister au régime nazi et vichy. La 2e division blindée française a été formée à Londres à la fin de 1943 dans le but exprès de diriger la libération de Paris lors de l’invasion alliée de la France. En août 1944, la division arrive en Normandie sous le commandement du général Jacques-Philippe Leclerc et est rattachée à la 3e armée américaine du général George S. Patton. Le 18 août, les forces alliées étaient près de Paris et les ouvriers de la ville se sont mis en grève alors que les combattants de la Résistance sortaient de leur cachette et commençaient à attaquer les forces et les fortifications allemandes.À son quartier général à deux milles à l’intérieur des terres de la côte normande, le commandant suprême allié Dwight D. Eisenhower avait un dilemme. Les planificateurs alliés avaient conclu que la libération de Paris devait être retardée afin de ne pas détourner des ressources précieuses d’opérations importantes ailleurs. La ville pourrait être encerclée puis libérée ultérieurement.Le 21 août, Eisenhower rencontre de Gaulle et lui fait part de son projet de contourner Paris. De Gaulle l’encourage à reconsidérer, lui assurant que Paris pourra être reconquis sans difficulté. Le général français a également averti que la puissante faction communiste de la Résistance pourrait réussir à libérer Paris, menaçant ainsi le rétablissement d’un gouvernement démocratique. De Gaulle dit poliment à Eisenhower que si son avance contre Paris n’était pas ordonnée, il enverrait lui-même la 2e division blindée de Leclerc dans la ville.Le 22 août, Eisenhower accepte de procéder à la libération de Paris. Le lendemain, la 2e division blindée avance sur la ville par le nord et la 4e division d’infanterie par le sud. Pendant ce temps, à Paris, les forces du général allemand Dietrich von Choltitz combattent la Résistance et complètent leurs défenses autour de la ville. Hitler avait ordonné que Paris soit défendu jusqu’au dernier homme et exigé que la ville ne tombe pas aux mains des Alliés, sauf en tant que « champ de ruines ». Choltitz a consciencieusement commencé à poser des explosifs sous les ponts de Paris et nombre de ses monuments, mais a désobéi à un ordre de commencer la destruction. Il ne voulait pas entrer dans l’histoire comme l’homme qui avait détruit la « ville lumière », la ville la plus célèbre d’Europe.La 2e division blindée se heurta à l’artillerie lourde allemande, faisant de lourdes pertes, mais le 24 août réussit à traverser la Seine et à atteindre la banlieue parisienne. Là, ils ont été accueillis par des civils enthousiastes qui les ont assiégés avec des fleurs, des baisers et du vin. Plus tard dans la journée, Leclerc apprit que la 4e division d’infanterie était sur le point de le battre dans Paris proprement dit, et il ordonna à ses hommes épuisés d’avancer dans un dernier sursaut d’énergie. Juste avant minuit le 24 août, la 2e division blindée atteint l’Hôtel de Ville au cœur de Paris. La résistance allemande a fondu pendant la nuit. La plupart des 20 000 soldats se sont rendus ou ont fui, et ceux qui ont combattu ont été rapidement vaincus.Au matin du 25 août, la 2e division blindée dégage la moitié ouest de Paris tandis que la 4e division d’infanterie dégage la partie est. Paris est libéré. En début d’après-midi, Choltitz est arrêté dans son quartier général par les troupes françaises. Peu de temps après, il signa un document cédant formellement Paris au gouvernement provisoire de de Gaulle. De Gaulle lui-même est arrivé dans la ville plus tard dans l’après-midi. Le 26 août, de Gaulle et Leclerc mènent une marche de libération triomphale sur les Champs d’Elysées. Des coups de feu dispersés depuis un toit ont perturbé le défilé, mais l’identité des tireurs d’élite n’a pas été déterminée.De Gaulle a dirigé deux gouvernements provisoires français successifs jusqu’en 1946, date à laquelle il a démissionné en raison de désaccords constitutionnels. De 1958 à 1969, il est président de la France sous la Ve République.
La Libération de Paris et le massacre de Maillé… En cette fin d’été 1944, alors que Paris achève sa libération, les troupes allemandes se replient devant l’avancée des Alliés. A Maillé, petit village près de Sainte-Maure-de-Touraine, la Maison du Souvenir nous plonge au cœur d’un épisode marquant de la seconde guerre mondiale.
25 août 1944 : Paris libéré, Maillé martyrisé… A l’issue de quelques jours d’affrontement, la ville de Paris est libérée le 25 août. Une phrase du discours du Général de Gaulle entre alors dans l’histoire et dans la mémoire collective : « Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! ». Les images du défilé de la victoire sur les Champs Elysées, le 26 août 1944, vont également marquer les esprits. Cependant, si le sort de la capitale française a une forte portée symbolique, le devoir de mémoire doit également orienter notre attention sur la tragédie que va vivre, le même jour, le village martyr de Maillé. Le 10 juin 1944, le village d’Oradour-sur-Glane est transformé en champ de ruines, et ses habitants massacrés. Le 25 août 1944, c’est au tour de Maillé de subir le même sort.
25 août 1944 Massacre de Maillé.
Les nazis tuent 124 civils français habitant la commune de Maillé en représailles des résistances locales à l’envahisseur. 25 août 1944 En représailles contre la résistance locale contre l’occupant allemand, des troupes massacrent 124 des 500 habitants de la commune de Maillé en Indre-et-Loire, ce qui en fait le second massacre le plus important après celui d’Oradour-sur-Glane, le 10 juin précédent. Après la guerre, le village sera reconstruit à l’identique.
La Maison du Souvenir de Maillé, village martyr.
Ouverte depuis 2006, la Maison du Souvenir témoigne du massacre (124 victimes, de 3 mois à 89 ans) froidement orchestré par une unité SS le 25 août 1944, décidée à faire un « exemple » après quelques échanges de tirs et des actes de sabotage des forces de la Résistance, sur la voie ferrée reliant Bordeaux à Paris.Au-delà du drame présenté notamment par une vidéo poignante, la médiation revient sur le contexte de cette guerre 1939-1945 et son déroulement en Touraine. Elle met également l’accent sur le silence et l’oubli dont est victime ce massacre (pourtant l’un des plus importants d’Europe de l’Ouest), les questionnements des survivants, et la lente reconstruction qui s’opère. Indubitablement, la Maison du Souvenir propose une visite particulièrement instructive et marquante. Cet outil mémoriel de grande valeur accueille d’ailleurs toute l’année de nombreux groupes scolaires. Aux côtés des châteaux de la Loire qui permettent in situ d’évoquer le Moyen-Âge et la Renaissance, ce lieu de mémoire est particulièrement précieux pour se confronter à cet épisode méconnu de la Seconde Guerre Mondiale.Durant la seconde guerre mondiale en Touraine.le saviez-vous ?
La ville de Tours a été l’éphémère capital de la France du 10 au 13 juin 1940. Face à l’avancée allemande, le gouvernement s’y installe temporairement (avant de filer à Bordeaux, puis Clermont-Ferrand et Vichy), avec pour conséquence la présence :
Du Président de la République, Albert Lebrun au château de Cangé (Saint-Avertin). Dans cet « Elysée bis », deux conseils des ministres s’y tiendront les 12 et 13 juin 1940.
Du Général de Gaulle, au château de Beauvais (Azay-sur-Cher).
Du Maréchal Pétain au château de Nitray (Azay-sur-Cher),
Du Président de la Chambre des Députés au château de Moncontour (Vouvray),
Du Ministère de la Marine au château d’Artigny (Montbazon),
Du Ministère de l’Education Nationale, au château d’Azay-le-Rideau,
D’archives diplomatiques du Ministère des Affaires Étrangères au sein du château de Rochecotte (dont l’original du Traité de Versailles, que Georges Clemenceau avait fait signer dans la Galerie des Glaces en 1919).
De l’ambassade du Royaume-Uni, au château de Champchevrier,
D’une annexe de l’ambassade américaine dans le domaine de Candé (Monts).La ligne de démarcation scindait la Touraine en deux. Ainsi, rejoindre Loches (en zone libre) depuis Tours (en zone occupée) était une gageure, même avec des autorisations. Une expression locale est ainsi née : « On n’est pas rendu à Loches »*. Notez également que la double galerie du château de Chenonceau, au-dessus du Cher, a permis quelques passages discrets d’une zone à l’autre *L’expression « Se faire appeler Arthur » provient aussi de la seconde guerre mondiale. Durant l’occupation de la France, le couvre-feu était fixé à 20h. Le nom « Arthur » est une déformation de l’allemand « acht uhr !’ » (Huit heures) que les patrouilles ennemies criaient aux retardataires éventuels.