Découverte du bacille de Koch et début de la bactériologie Journée mondiale de la Tuberculose
27 Mai 1910 – Décès de Robert Koch, le célèbre microbiologiste allemandRobert Koch est né à Clausthal-Zellerfeld en Allemagne, le 11décembre 1843, il s’inscrit à l’Université de Göttingen en 1862, où il étudie la médecine mais aussi la botanique, la physique et les mathématiques. Trois ans plus tard il est nommé assistant au Musée pathologique de cette même ville, avant d’obtenir un poste de médecin adjoint à l’Hôpital de Hambourg en 1866.Médecin libéral à Langenhagen, Rackswitz et Wollstein(Silésie), il mène de front consultations et recherche scientifique. Ses activités professionnelles ne l’empêchèrent pas de s’intéresser à l’archéologie, à l’anthropologie, aux maladies professionnelles telle que l’intoxication par le plomb (saturnisme) et la toute récente bactériologie. Dès lors il va partager avec Pasteur le mérite de fonder la science de la microbiologie. Opposés par leurs caractères, leurs formations intellectuelle et scientifique, leurs modes de vie et séparés par une frontière que la guerre de 1870 avait transformé en fossé, Pasteur et Koch ont abordé en réalité les mêmes problèmes dans un esprit et par des voies différentes.La première découverte majeure de Koch en bactériologie se produisit dans les années 1870, lorsqu’il démontra que la maladie infectieuse connue sous le nom d’anthrax ne se développait chez les souris que si la substance pathogène injectée dans le système sanguin de la souris contenait des bacilles ou spores viables de Bacillus anthracis.L’isolement du bacille par Koch fut d’une importance capitale, car c’était la première fois que l’agent d’une maladie infectieuse était réellement identifié. Il résout ainsi l’énigme en montrant que le bacille du charbon forme des spores, organes de résistance capables de survivre dans les sols et d’infecter de nouveaux animaux en s’y développant.Il devint alors clair que les maladies infectieuses ne sont pas provoquées par des substances mystérieuses mais par des micro-organismes spécifiques, en l’occurrence, des bactéries.En 1876, dès ses premières recherches sur la bactérie charbonneuse décelée dans le sang d’animaux, Koch a compris l’importance de la voie nouvelle qui se présentait. Le laboratoire de fortune qu’il s’organise lui permet d’étudier les germes infectieux : ses travaux l’amènent à travailler sur le charbon des moutons, affection sur laquelle il publie un mémoire en 1877 qui sera très bien accueilli par ses confrères. Le caractère innovant de ses recherches lui permet d’être recruté par l’Institut d’Hygiène de Berlin, au sein duquel il pourra désormais bénéficier d’un laboratoire digne de ce nom. Très bien aidé par les autorités de son pays, il a su dès le début s’entourer de collaborateurs éminents et organiser une équipe de chercheurs. Moins attiré que Pasteur par les problèmes généraux de la biologie et des micro-organismes, moins immédiatement orienté vers la mise au point des vaccinations, Koch a principalement développé la technique bactériologique proprement dite et poursuivi activement l’identification des germes pathogènes. Infatigable, Robert Koch perfectionne la technique bactériologique naissante, ses travaux ont grandement bénéficié des perfectionnements apportés dans l’appareillage microscopique, de l’emploi des objectifs à immersion, innove par l’utilisation des premières colorations spécifiques (Gram, 1884; Ziehl) et met au point des milieux de cultures solides appropriés (culture aseptique, les cultures pures, l’utilisation de boîtes de Pétri, la boucle d’inoculation, le milieu solide (agar-agar ou gélatine), les frottis sur lames de verre.En 1881, Koch entreprit ses études sur la tuberculose et, l’année suivante (1882), le Maître lui-même s’est illustré par la découverte du bacille de la tuberculose. Les conclusions de Koch furent confirmées par des chercheurs du monde entier. Cette découverte fit progresser le diagnostic en révélant la présence des bacilles dans les sécrétions des malades, en particulier dans les crachats. Le 10 avril 1882, lors d’une séance de la Société de Physiologie de Berlin, Koch annonce qu’il a identifié et cultivé l’agent de la tuberculose et mis en évidence ses modes de transmission. Bien que capitale, sa découverte est rejetée dans un premier temps puis fait rapidement le tour du monde. Désormais, on parlera de « BK » ou « Bacille de Koch » pour désigner l’agent transmetteur de la tuberculose.En 1890, Koch extrait d’un filtrat de bouillon de culture un antigène tuberculeux de structure mal définie, dépourvu de tout pouvoir infectant : la tuberculine, et établit l’existence de phénomènes anaphylactiques spécifiques chez les sujets infectés. Il faudra attendre 1921 pour qu’Albert Calmette et Camille Guérin mettent au point un vaccin contre la tuberculose, le fameux B.C.G. Par ses recherches sur l’infection des plaies et les désinfectants, il pose les bases de la chirurgie moderne qui seront développées par Joseph Lister. Auréolé de gloire à 39 ans (1882), Koch ne s’endort pas sur ses lauriers. Il focalise alors son attention sur le choléra, et par celle du « komma-bacillus » ou vibrion cholérique mis en évidence en moins d’un mois à l’occasion d’une épidémie qui sévissait à Alexandrie et qu’il étudia sur place en 1883, dont il confirma l’existence et le rôle l’année suivante, aux Indes. Il identifia le bacille à l’origine de la maladie et découvrit qu’il se transmet à l’homme principalement par l’eau.Il est nommé professeur puis directeur du nouvel Institut des maladies infectieuses en 1885, mais ces charges ne ralentissent pas pour autant son amour des voyages. Tout à la fois expéditions ethnologiques et missions scientifiques, ses équipées lui permettent aussi d’étudier d’autres pathologies : les pestes bovine et équine, les piroplasmoses, le paludisme et principalement la maladie du sommeil pour lesquelles il fait avancer la recherche quand il ne trouve pas un vaccin.En 1891, Koch devint directeur de l’Institut des maladies infectieuses de Berlin (Institut qui désormais porte son nom), qui avait été créé pour la recherche médicale spécialisée. En 1905, en récompense d’une carrière vouée à la recherche médicale et de nombreuses découvertes, Robert Koch obtient le Prix Nobel de Médecine et Physiologie.Luttant sans cesse contre le conservatisme médical pour faire admettre ses découvertes, il participera activement au progrès médical tout au long de sa vie. Au cours d’une existence moins régulière et plus aventureuse que celle de Pasteur, comblé d’honneurs dans son pays comme à l’étranger, Koch devait céder à son goût des voyages. Tandis qu’il se rendait successivement en Afrique, aux Indes, à Java, aux Etats-Unis, au Japon, il posait ça et là les jalons de la microbiologie et de la parasitologie exotiques que les Instituts Robert Koch développeront dans le même temps et le même esprit que les Instituts Pasteur d’outre-mer. En Angleterre, en Amérique du Sud, aux Etats-Unis, les Instituts Lister, Oswaldo Cruz et Rockefeller ont été fondés sur des principes analogues. Épuisé par des années de recherches, le médecin allemand décède d’une crise cardiaque le 27 mai 1910, dans la station thermale allemande de Baden-Baden.L’Institut des maladies infectieuses de Berlin prendra alors le nom d’Institut Robert Koch. Profitant des découvertes de ses prédécesseurs, en faisant preuve d’ingéniosité, il va permettre une avancée formidable de la médecine en isolant plusieurs bactéries pathogènes, dont celle de la tuberculose et découvrit les vecteurs animaux de plusieurs autres maladies importantes.
Robert Koch (1843-1910), un médecin allemand, découvrit en 1882 la bactérie responsable de la tuberculose, le bacille de Koch, ce qui ouvrit la voie à la bactériologie. Il obtint le prix Nobel de médecine et de physiologie en 1905. Il découvrit également le bacille du choléra (1883) et formula les postulats de Koch qui permettent de déterminer si une maladie est due à un micro-organisme.La tuberculose est causée par une bactérie qui touche le plus souvent les poumons. Elle se propage d’un individu à l’autre par voie aérienne. Lorsque les personnes atteintes de tuberculose pulmonaire toussent, éternuent ou crachent, elles projettent les germes de la tuberculose dans l’air. Il suffit d’en inhaler seulement quelques-uns pour être infecté. Aujourd’hui, cette maladie fait près de 2 millions de victimes chaque année dans le monde.
Robert Koch était un médecin allemand, fondateur de la science de la bactériologie, qui a découvert le bacille de la tuberculose (1882) et le bacille du choléra (1883). Il a étudié la peste bubonique à Bombay (1897) et la malaria et la maladie du sommeil en Afrique. En outre, Koch a étudié la dysenterie tropicale, la maladie oculaire égyptienne (trachome) et le typhus récurrent en Afrique tropicale. Il a également réalisé des travaux d’une importance exceptionnelle sur les maladies tropicales destructrices du bétail, telles que la peste bovine, la maladie de Surra, la fièvre du Texas, la fièvre côtière du bétail et la maladie du trypanosome transportée par la mouche tsé-tsé. Il a reçu le prix Nobel de physiologie ou de médecine en 1905, « pour ses recherches et ses découvertes concernant la tuberculose ».La découverte de la maladieRegardez une cellule être tuée par le bacille de la tuberculoseLes bacilles de la tuberculose existaient il y a trois millions d’années. Ils seraient apparus en Afrique de l’Est, région considérée comme le berceau de l’humanité. La maladie serait donc aussi vieille. Sa propagation à travers le monde serait étroitement liée à celle de l’homme.La découverte du bacille de kochLe 24 mars 1882, Robert Koch découvre la bactérie responsable de la tuberculose qui porte son nom : « bacille de Koch ». Il décèle le bacille tueuse dans les crachats et les lésions tuberculeuses humaines et trouve comment elle se propage.Dès sa découverte, il communique à la Société de Physiologie de Berlin une note sur la recherche et la culture du Bacille de la tuberculose. En 1884, Koch fait une présentation plus complète des résultats de ses recherches dans un mémoire intitulé « l’étiologie de la tuberculose ». Ses travaux lui vaudront le prix Nobel de physiologie ou médecine de 1905. Plusieurs années après cette découverte, le mode de transmission de la tuberculose demeure pour beaucoup un grand mystère. Si l’existence même du bacille est très vite admise, dans l’histoire on relève certaines oppositions persistantes.
9,7 millions de cas recensés en 2015Jusque dans les années 1950, la tuberculose était soignée dans des établissements spécialisés dans cette maladie et les maladies pulmonaires infectieuses chroniques par des cures de soleil et de plein air et des pneumothorax. Autrefois, elle était très épidémique mais son état fut réduit grâce à la vaccination au bacille de Calmette et Guérin (BCG) puis à l’élaboration d’antibiotiques. La découverte en 1908 du test Mantoux est aussi une grande avancée dans son dépistage sérologique. Cependant, la maladie a repris sa propagation après l’apparition de souches infectieuses multi-résistantes. En effet, de 2004 à 2010, le nombre de nouveaux cas recensés par l’Organisation mondiale de la santé dans l’année, est passé de 9,27 millions à 8,8 millions. En 2015, il a atteint 9,7 millions.Microbiologiste Robert Koch, Prix Nobel de physiologie ou médecine 1905 – tuberculose, choléra et anthrax
TuberculoseEn 1882, le scientifique allemand Robert Koch déclare à la Société de physiologie de Berlin qu’il a découvert le bacille responsable de la tuberculose. Le public était envoûté. Trois semaines plus tard, le 10 avril 1882, il publiait* The Etiology of Tuberculosis. Il en publia une version augmentée en 1884, dans un second article sous le même titre, qui présentait les « postulats de Koch », aujourd’hui généralisés et fondamentaux dans l’étude d’une cause d’une maladie infectieuse. A savoir, il avait trouvé le bacille présent dans tous les cas de la maladie, avait isolé et cultivé le micro-organisme, avec lequel il avait provoqué la maladie en l’utilisant pour inoculer et infecter un nouvel hôte, et identifié le même micro-organisme de l’hôte malade. Koch a reçu le prix Nobel de médecine en 1905.
Robert Koch (1843-1910)
(Heinrich Hermann) Robert Koch était un médecin allemand, fondateur de la science de la bactériologie, qui a découvert le bacille de la tuberculose (1882) et le bacille du choléra (1883). Il a étudié la peste bubonique à Bombay (1897) et le paludisme et la maladie du sommeil en Afrique. De plus, Koch a étudié la dysenterie tropicale, la maladie oculaire égyptienne (trachome) et le typhus récurrent en Afrique tropicale. Il a également effectué des travaux d’une importance exceptionnelle concernant les maladies tropicales destructrices du bétail, telles que la peste bovine, la maladie de Surra, la fièvre du Texas, la fièvre côtière chez les bovins et la maladie trypanosomienne transmise par la mouche tsé-tsé. Il a remporté le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1905, « pour ses recherches et découvertes relatives à la tuberculose ».
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