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17 Mars 1956 – Irène Joliot-Curie physicienne française

ImageLa découverte de la radioactivité artificielle par Irène Curie et Frédéric JoliotDécouvrir & Comprendre - Une filière nucléaire au thoriumIrène Joliot-Curie (1897-1956) est une chimiste, physicienne et femme politique française lauréate du prix Nobel de chimie, tout comme sa mère, Marie Curie. Elle était devenue son assistante à l’Institut du radium de Paris depuis 1918 lorsque, chargée de former des ingénieurs en chimie nucléaire, elle rencontra son futur époux Frédéric Joliot (1900-1958). De leur union en 1926 naîtrons deux enfants, Hélène Langevin-Joliot née en 1927 et Pierre Joliot-Curie né en 1932.ImageAvec son mari, Irène découvrira la radioactivité artificielle en 1934, peu de temps avant le décès de Marie Curie. Frédéric et Irène recevront le prix Nobel de chimie en 1935 pour cette découverte l’année suivante. La mise en évidence et l’étude de ce phénomène qui consiste à transformer un élément stable en élément radioactif, en conjonction avec les recherches sur l’action des neutrons sur les éléments lourds, sont un pas important vers la découverte de la fission nucléaire.ImageEn 1937, elle devient maître de conférences, en remplacement de son mari nommé au Collège de France, puis professeur sans chaire à la Faculté des sciences de Paris.

En 1946, elle devient directrice de l’Institut du radium et elle participe à la création du Commissariat à l’énergie atomique, où elle occupe la fonction de commissaire durant six ans. Elle obtient la chaire de physique générale et radioactivité précédemment occupée par sa mère. Irène Joliot-Curie meurt le 17 mars 1956 à Paris d’une leucémie résultant d’une surexposition aux rayonnements radioactifs au cours de son travail, probablement aussi lorsqu’elle assistait sa mère sur le front de la première guerre mondiale pour faire des radiographie des blessés afin d’aider les chirurgiens.Radioactivité : les rayonnements à la loupe | DossierRadioactivité naturelle

Exercices sur la radioactivité pour la classe de terminale — Edukamer

La radioactivité est avant tout un phénomène naturel. En effet, certains atomes sont instables : on les appelle les « radionucléides ». Ils présentent la propriété de se désintégrer de manière spontanée, pour donner un autre élément, en émettant des particules (électrons, neutrons, etc.) ou des rayonnements électromagnétiques. On dit alors qu’ils sont « radioactifs »

Radioactivité artificielle : qu’est-ce que c’est ?17 mars 1956 : décès d'Irène Joliot-Curie - chezmamielucetteLa radioactivité peut également avoir une origine artificielle (examen médical, thérapie, rejets d’installations nucléaires, etc.) lorsque le même effet est obtenu par bombardement des noyaux des atomes.17 mars 1956 : décès d'Irène Joliot-Curie - chezmamielucetteDésintégrations alpha, bêta et gammaL'énergie nucléaire | Le site de la Fondation La main à la pâteIl existe trois grands types de désintégrations :

Radioactivité et réactions nucléaires - Encyclopédie de l'environnement

La désintégration alpha (α) entraîne l’émission d’un rayonnement α. L’atome perd des protons et des neutrons. Il y a émission d’un noyau d’hélium. Les périodes des désintégrations α sont souvent longues.

La désintégration bêta (β) entraîne l’émission d’un rayonnement β. Un neutron se transforme en proton ou vice versa. Il y a, le plus souvent, émission d’un électron et d’un antineutrino ou, parfois, émission d’un positron et d’un neutrino. Les périodes radioactives des désintégrations β sont plus courtes, parfois même très courtes.17 mars 1956 : décès d'Irène Joliot-Curie - chezmamielucetteLe rayonnement gamma (γ) correspond à l’émission de photons énergétiques.

Radioactivité et santéL'utilisation de la radioactivité dans le secteur médical : tout ce qu'il faut savoirPour la population française, la dose de radiations artificielles (hors applications médicales) maximale est fixée à 1 millisievert par an (mSv/an); la dose naturelle moyenne est de l’ordre de 4,5 mSv/an. Les rayonnements ionisants émis au cours des désintégrations radioactives peuvent avoir des effets sur la santé. Ils dépendent :

de la dose d’irradiation ;

de la nature du rayonnement :

le pouvoir de pénétration d’un rayonnement α est faible. Il peut être arrêté par une feuille de papier ;

Lorsqu’un atome émet un électron (rayonnement β), celui-ci peut être arrêté par quelques millimètres d’aluminium.Lorsqu’un atome émet un positron (rayonnement β), celui-ci annihile un électron, ce qui produit des rayons γ.

Une désintégration α ou β est généralement suivie d’une émission γ. Il faut environ un mètre de plomb ou de béton pour l’arrêter.

des modalités d’exposition :

on parle d’irradiation lorsque l’exposition est externe ;

on parle de contamination lorsque l’exposition est interne (ingestion d’aliments contaminés, par exemple).

Irène Joliot-Curie (12 septembre 1897 – 17 mars 1956)ImageIrène Joliot-Curie (12 septembre 1897 – 17 mars 1956) était une scientifique française, fille de Marie Curie et de Pierre Curie. Conjointement avec son mari, elle a reçu le prix Nobel de chimie en 1935 pour la découverte de la radioactivité artificielle. Ses études à la Faculté des sciences ont été interrompues par la Première Guerre mondiale. Initialement, Curie a été emmenée à la campagne, mais un an plus tard, à l’âge de 18 ans, elle a retrouvé sa mère, Marie-Curie, qui dirigeait les vingt mobiles hôpitaux de campagne qu’elle avait créés. Les hôpitaux étaient équipés d’un équipement de radiographie primitif rendu possible par la recherche radiochimique des Curie. Cette technologie a grandement aidé les médecins à localiser les éclats d’obus chez les soldats blessés, mais elle était rudimentaire et a conduit Marie et Irène à subir de fortes doses d’exposition aux radiations en tant qu’infirmières radiographes.ImageJoliot-Curie a finalement été rattrapée par les années passées à travailler si étroitement avec des matériaux aussi meurtriers et elle a reçu un diagnostic de leucémie. Elle avait été accidentellement exposée au polonium lorsqu’une capsule scellée de l’élément a explosé sur sa paillasse de laboratoire en 1946. Un traitement aux antibiotiques et une série d’opérations ont soulagé temporairement ses souffrances mais son état a continué de se détériorer. Joliot-Curie s’est activement impliquée dans la promotion de l’éducation des femmes, siégeant au Comité national de l’Union des femmes françaises et au Conseil mondial de la paix.ImagePendant la Seconde Guerre mondiale, Joliot-Curie a contracté la tuberculose et a été contraint de passer plusieurs années en convalescence en Suisse. Elle a fait plusieurs visites dangereuses en France, endurant la détention par les troupes allemandes à la frontière suisse à plus d’une occasion. En 1956, après une dernière période de convalescence dans les Alpes françaises, Joliot-Curie est admise à l’hôpital Curie de Paris, où elle décède le 17 mars à l’âge de 58 ans d’une leucémie.

Marie-Jeanne Phlippon Roland, mieux connue simplement sous le nom de Madame Roland (17 mars 1754 – 8 novembre 1793) était une partisane de la Révolution française. Elle est tombée en disgrâce pendant le règne de la terreur et est morte à la guillotine. Dès ses premières années, elle était une étudiante réussie, enthousiaste et talentueuse. Dans sa jeunesse, elle étudie la littérature, la musique et le dessin.                                     En 1784, elle obtient une promotion pour son mari qui le transfère à Lyon, où elle commence à se constituer un réseau d’amis et d’associés. À Lyon, les Roland ont commencé à exprimer leur soutien politique à la révolution par des lettres au journal Patriote Français. Leur voix est remarquée et en novembre 1790, Marie-Jeanne est élue pour représenter Lyon à Paris, négociant un emprunt pour réduire la dette de Lyon. Lorsque le couple a déménagé de Lyon à Paris, elle a commencé à jouer un rôle encore plus actif. Son salon parisien devient le rendez-vous des chefs du mouvement populaire. Ces dirigeants de la faction girondine se sont réunis pour discuter des droits des citoyens et des stratégies visant à transformer les Français de sujets de la monarchie en citoyens d’une république constitutionnelle.ImageInévitablement, son activité l’a placée au centre des aspirations politiques où elle a balancé une compagnie des hommes de progrès les plus talentueux. Madame Roland a commencé lentement son mouvement vers l’engagement politique, agissant d’abord en tant que secrétaire de son mari, et devenant plus tard un membre beaucoup plus influent de la politique révolutionnaire. Dans le maintien de ses convictions féministes, elle n’a jamais parlé lors de réunions formelles. Au lieu de cela, elle écoutait attentivement à son bureau, prenant des notes, s’instruisant ainsi sur les questions politiques. Le matin du 1er juin 1793, elle, avec d’autres Girondins, est arrêtée pour trahison et, en tant que femme qui a trahi son sexe, pour son militantisme politique.ImageEn prison, elle était respectée par les gardiens et avait le privilège d’écrire des documents et des visites occasionnelles d’amis dévoués. Elle y rédige ses mémoires qui montrent une étrange alternance entre l’éloge de soi et l’amour de la patrie, le trivial et le sublime. Elle a été jugée sur de fausses accusations d’avoir des sympathies royalistes, mais il était clair que sa mort faisait partie de la purge de Robespierre de l’opposition girondine. En prison, Roland a lutté avec son concept de la place de la femme dans la nation française après avoir été forcée de se cacher dans l’ombre pour gagner sa propre influence sur la nation.

Elle a prouvé que les femmes étaient de précieux partenaires actifs du succès politique. Après que Madame Roland ait aidé son mari à s’échapper de Paris, elle a accepté son sort de mort à la guillotine comme le seul moyen de laver son nom et sa réputation. Elle est morte en tant que citoyenne de la République et non en tant que sujet de la monarchie. Le 8 novembre 1793, elle est conduite à la guillotine. Avant de poser sa tête sur le billot, elle s’inclina devant la statue d’argile de la Liberté sur la place de la Révolution, en prononçant la phrase célèbre pour laquelle on se souvient d’elle : Ô Liberté, que de crimes sont commis en ton nom !ImagePhysicienne et Chimiste française Irène Joliot-Curie (1897-1956)

Irène Joliot-Curie, la fille de Marie et Pierre Curie est devenue elle-même une éminente chimiste. En 1935, avec son mari Frédéric Joliot-Curie, elle reçoit le prix Nobel de chimie pour la découverte de la radioactivité artificielle.

Pendant la Première Guerre mondiale, Joliot-Curie a servi avec sa célèbre mère, Marie Curie, en tant que radiographe dans les hôpitaux de campagne avant d’obtenir son doctorat après la guerre. Irene Joliot Curie Daughter Marie Curie : photos éditoriales de stock – Images de stock | ShutterstockEn collaboration avec son mari, le chimiste Frédéric Joliot-Curie, ils ont mené d’importantes recherches sur les noyaux atomiques et la radiologie naturelle et artificielle.

L’exposition de Joliot-Curie à des substances dangereuses l’a finalement vaincue et elle est décédée d’une leucémie des suites de ses effets à l’âge de 59 ans.Ces femmes qui ont transformé l'économie : Irène Joliot-Curie, une scientifique en politique | Alternatives EconomiquesIrène Joliot-Curie (1897-1956)

Physicienne et physico-chimiste française, épouse de Frédéric Joliot-Curie, qui partagea le prix Nobel de chimie 1935 « en reconnaissance de leur synthèse de nouveaux éléments radioactifs ». Par exemple, dans leur recherche conjointe, ils ont découvert que les atomes d’aluminium exposés aux rayons alpha se transformaient en atomes de phosphore radioactifs. Elle était la fille des lauréats du prix Nobel Pierre et Marie Curie. A partir de 1946, elle est directrice de l’Institut du Radium, Paris, fondé par sa mère. Elle est décédée d’une leucémie, comme sa mère, résultant d’une exposition aux radiations pendant la recherche.Radium 215 – Irène Joliot-Curie | Street art, Illustration, IreneÉvénements historiques

1935-12-10 Prix Nobel de chimie décerné à Irène Joliot-Curie (fille de Marie Curie ) et à son mari Frédéric Joliot pour la découverte de la radioactivité artificielleImage

https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/physique-irene-joliot-curie-488/

https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-radioactivite-512/

https://www.nobelprize.org/prizes/chemistry/1935/joliot-curie/facts/

Irène Joliot-Curie – 17 March

https://todayinsci.com/3/3_17.htm#death

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