17 Août 1970 – Venera 7, un vaisseau spatial russe atterrit sur Vénus

Des sondes spatiales vers Vénus, la planète brûlante

Venera 7, le premier à envoyer des données depuis Surface de Venus, lancé en 1970Le 17 août 1970, l’Union soviétique de l’époque lançait Venera 7, un vaisseau spatial qui deviendrait éventuellement la première sonde à envoyer des données depuis la surface de Vénus, ne serait-ce que pendant quelques brèves minutes.  Venera 7 faisait partie d’une série de missions soviétiques sur Vénus pour explorer la surface du monde chaud, infernal et couvert de nuages. Le vaisseau spatial se composait d’une sonde d’atterrissage sphérique et d’un bus spatial pour transporter l’atterrisseur vers Vénus. « Les objectifs des missions étaient de renvoyer des données de l’atmosphère de Vénus, d’effectuer un atterrissage à la surface et de continuer à renvoyer des données après l’atterrissage », selon un dossier de mission de la NASA. « Venera 7 a été le premier vaisseau spatial à renvoyer des données après avoir atterri sur une autre planète. »  Selon la NASA, Venera 7 a été lancée dans l’espace depuis l’actuel cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan à 01h38 HAE (05h38 GMT), à bord d’une fusée SS-6 modifiée. L’Union soviétique a également lancé une deuxième sonde Vénus en août 1970, mais cette mission n’a pas réussi à quitter l’orbite terrestre.Contrairement à son partenaire, Venera 7 a lancé avec succès son moteur de fusée à étage d’évacuation pour commencer la croisière de près de quatre mois vers Vénus. La sonde a atteint Vénus en décembre 1970 et a effectué son atterrissage historique sur la planète le 15 décembre de la même année.Venera 7 a été conçu pour entrer dans l’atmosphère de Vénus, déployer un parachute pour ralentir sa chute vers la surface. Mais, le parachute s’est déchiré et s’est effondré pendant la descente, laissant Venera 7 en chute libre pendant 29 minutes avant de percuter la surface vénusienne. À l’époque, la sonde a semblé cesser d’envoyer des signaux, mais hélas, elle a survécu moins d’une demi-heure.« Une analyse ultérieure des signaux radio enregistrés a révélé que la sonde avait survécu à l’impact et avait continué à transmettre un signal faible pendant encore 23 minutes », indique le dossier du National Space Science Data Center de la NASA. « On pense que le vaisseau spatial a peut-être rebondi lors de l’impact et s’est immobilisé sur le côté, de sorte que l’antenne n’était pas pointée vers la Terre. »

Alors qu’a dit Venera 7 depuis la surface de Vénus ? La sonde a pu envoyer des données sur la température de Vénus (un époustouflant 887 degrés Fahrenheit ou 475 degrés Celsius), la pression atmosphérique (92 bars) et une vitesse du vent de 2,5 mètres par seconde (près de 5,6 mph ou 9 km/h). h).  Ainsi, bien que Venera 7 n’ait peut-être pas effectué l’atterrissage en douceur que les scientifiques soviétiques espéraient, il a envoyé au moins quelques données sur la surface de Vénus et a préparé le terrain pour des missions encore plus ambitieuses comme Venera 13, qui a atterri sur Vénus le 1er mars 1982 pour prendre les premières images couleur de la planète depuis sa surface.

Vénéra 7 – La descriptionVenera 7 était l’un des deux engins spatiaux identiques lancés sur Vénus lors de l’occasion d’août 1970. L’autre mission (Cosmos 359) n’a pas réussi à quitter l’orbite terrestre. Les objectifs des missions étaient de renvoyer des données de l’atmosphère de Vénus, d’effectuer un atterrissage à la surface et de continuer à renvoyer des données après l’atterrissage. Venera 7 a été le premier vaisseau spatial à renvoyer des données après avoir atterri sur une autre planète.  Vaisseau spatial et sous-systèmes Le vaisseau spatial était de conception très similaire à Venera 5 et 6, avec un bus contenant une sonde d’atterrisseur sphérique. La sonde a été conçue pour résister à des pressions et des températures plus élevées, ainsi qu’au choc de l’atterrissage, grâce à l’utilisation d’une seule coque sphérique sans coutures, soudures ou trous. Le titane a été utilisé dans la construction du récipient sous pression et il était doublé d’un matériau absorbant les chocs. Le résultat fut une sonde plus massive, 490 kg. Un parachute encore plus petit (2,5 mètres carrés) a été utilisé pour accélérer la descente. L’atterrisseur contenait un thermomètre à résistance et un baromètre anéroïde. Le bus contenait un détecteur de vent solaire et un détecteur de rayons cosmiques.Profil de mission Venera 7 a été lancée le 17 août 1970 à 05 h 38 min 22 s TU sur une orbite de stationnement terrestre, puis depuis un Tyazheliy Spoutnik vers Vénus. Deux corrections à mi-parcours ont été effectuées, les 2 octobre et 17 novembre. La sonde atterrisseuse a été laissée refroidir à -8 degrés C avant l’entrée dans l’atmosphère. La sonde Venera 7 s’est séparée du bus et est entrée dans l’atmosphère nocturne de Vénus le 15 décembre 1970 à 04:58:44 UT. Après un freinage aérodynamique, la trappe supérieure a sauté et le système de parachute a été déployé à environ 60 km d’altitude. L’antenne capsule a été déployée et le retour des signaux a commencé. Six minutes plus tard, le parachute s’est déchiré, puis s’est effondré, laissant la sonde retomber vers la surface pendant encore 29 minutes. La sonde a percuté la surface de Vénus à 05:34:10 UT à environ 17 mètres/sec et les signaux se sont affaiblis, ont atteint leur pleine puissance pendant environ une seconde, puis ont apparemment cessé. Une analyse ultérieure des signaux radio enregistrés a révélé que la sonde avait survécu à l’impact et avait continué à transmettre un signal faible pendant encore 23 minutes. On pense que le vaisseau spatial a peut-être rebondi lors de l’impact et s’est immobilisé sur le côté, de sorte que l’antenne n’était pas pointée vers la Terre. Le capteur de pression était tombé en panne pendant la descente, mais le capteur de température affichait une lecture constante de 475 C à la surface, et une pression de 92 bars avec un vent de 2,5 mètres/sec a été extrapolée à partir d’autres mesures. Le point d’atterrissage était de 5 degrés S, 351 degrés E.

Vénus : 10 faits étranges

Les 10 faits les plus étranges sur VénusVénus, la deuxième planète à partir du soleil, est une bizarrerie à bien des égards. Voici le top 10 des choses les plus étranges sur cette planète brûlante qui, selon certains, pourrait héberger la vie microbienne dans ses nuages ​​​​impénétrables.

VOLCANS VÉNUSIENS

Il y a plus de volcans sur Vénus que sur n’importe quelle autre planète du système solaire. Les astronomes connaissent plus de 1 600 volcans à sa surface, mais il y en a probablement beaucoup d’autres trop petits pour que nous puissions les voir. Les scientifiques pensent que la plupart d’entre eux sont dormants, bien qu’une poignée puisse encore être active.OÙ LES JOURS DURENT PLUS LONGTEMPS QUE LES ANNÉES

Une journée sur Vénus dure 243 jours terrestres (c’est le temps qu’il faut à Vénus pour faire une rotation), tandis qu’une année sur Vénus (sa période de révolution autour du soleil) est plus courte, à seulement 224,7 jours terrestres.Le jumeau de la Terre

De toutes les planètes du système solaire, Vénus est la plus proche d’une jumelle de la Terre. Les deux corps sont presque de taille égale et la composition de Vénus est en grande partie la même que celle de la Terre. L’orbite de Vénus est également la plus proche de celle de la Terre de toutes les planètes du système solaire. Les deux mondes ont des surfaces relativement jeunes, et les deux ont des atmosphères épaisses avec des nuages. Cependant, cela ne vaut rien que les nuages ​​​​de Vénus soient principalement constitués d’acide sulfurique toxique. Malgré cela, en 2020, les astronomes ont détecté une substance chimique appelée phosphine dans les nuages ​​de Vénus, qui sur Terre est généralement produite par des microbes. L’étude largement médiatisée semblait suggérer que la planète chaude et infernale pourrait finalement abriter la vie. D’autres scientifiques ont depuis contesté cette théorie et proposé d’autres explications.VÉNUS EST BRÛLANTE

Parce que la majeure partie de son atmosphère est constituée de dioxyde de carbone, un effet de serre extrême réchauffe la surface de Vénus. Les températures peuvent atteindre 870 degrés Fahrenheit (470 degrés Celsius). « La surface est suffisamment chaude pour faire fondre le plomb en raison de son atmosphère de serre incontrôlable », a déclaré Sue Smrekar, scientifique au Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, en Californie, dans un communiqué.

PRESSION EXTRÊME

La pression atmosphérique à la surface de Vénus est extrême – environ 90 fois supérieure à la pression au niveau de la mer ici sur Terre. En d’autres termes, la pression sur Vénus est à peu près la même que la pression de l’eau sur Terre à environ 1 km sous l’océan.

ON VOIT VÉNUS CROISER LE SOLEILVénus est rare parmi les planètes en ce sens qu’on peut la voir passer devant le soleil. Seuls Vénus et Mercure le font du point de vue de la Terre. Les transits de Vénus se produisent rarement, avec des paires séparées de huit ans se produisant moins d’une fois par siècle. La dernière paire a eu lieu en 2004 et 2012. Mais c’est tout pour notre génération. Le prochain transit de Vénus aura lieu en 2117. Il n’y a eu que huit transits de Vénus que les humains ont pu observer depuis l’invention du télescope en 1610.

NOTRE PLANÈTE LA PLUS BRILLANTE Bien que Vénus ne soit pas la plus grande planète du système solaire, sa proximité avec la Terre en fait la plus brillante des planètes dans le ciel. Il se qualifie également comme le deuxième objet le plus brillant du ciel nocturne, après seulement la lune. En fait, Vénus peut sembler si brillante qu’un pilote à bord d’un vol d’Air Canada en janvier 2011 a pris la planète éblouissante pour un avion venant en sens inverse. Le pilote a envoyé son avion en plongée d’urgence pour éviter une collision en vol avec ce que les enquêteurs ont déterminé plus tard comme étant Vénus, qui se trouvait toujours en toute sécurité à des millions de kilomètres, selon des responsables du transport aérien canadien.MYSTÈRE DES ANCIENS

Vénus est une cible d’observation depuis des millénaires. Les anciens Babyloniens ont suivi ses errances dans le ciel dans des archives remontant à 1600 av. Le mathématicien grec Pythagore a été le premier à découvrir que les étoiles les plus brillantes du ciel du matin et du soir étaient en fait le même objet, Vénus.

OUF ! UNE PLANÈTE VENTEUSE

Les vents balayent Vénus à des vitesses ultra-rapides pouvant atteindre 450 miles à l’heure (724 km/h) dans sa couche nuageuse médiane. Ces vents vénusiens sont plus rapides que la tornade la plus rapide sur Terre.

VÉNUS A DES PHASES Parce que Vénus tourne autour du soleil dans l’orbite de la Terre, la planète semble avoir des phases comme la lune. Lorsque Vénus est du côté opposé au soleil, elle est en pleine phase, alors qu’elle apparaît en nouvelle phase lorsqu’elle est entre la Terre et le soleil.  La première personne à avoir été témoin de ces phases fut l’astronome italien Galileo Galilei en 1610.

* Les Sondes parties à la conquête de Vénus VENERA 1, (survol) premier vaisseau spatial Soviétiques, pour Vénus. Cette sonde mesure 2 mètres de haut et pèse 643,5 Kg. Elle est composée d’un corps cylindrique sur lequel est élevée une antenne de 2 mètres pour diffuser des informations. Elle contient un magnétomètre, des pièges d’ions, des détecteurs de micrométéorites, et un capteur de rayonnement cosmique. Vénéra 1 a été lancée le 12 février 1961 à 2 h 09 TU. Malheureusement, 7 jours plus tard, le contact avec la sonde est détruit. Vénéra 1 se trouve alors à 2 millions de kilomètres de la Terre. La sonde est perdue et passe à 100000 Km de Vénus.

Le programme Vénéra (qui signifie « Vénus » en russe) est une suite de missions spatiales automatiques développées par l’Union soviétique dans les années 1960 et 1970 pour étudier la planète Vénus. Au début de l’exploration spatiale, les caractéristiques de la planète sont pratiquement inconnues. Lanceurs employés Monia.Le programme Venera est lancé dans le cadre de la Course à l’espace qui oppose l’Union soviétique aux États-Unis et constitue un enjeu autant politique que scientifique. Les sondes spatiales du programme Venera vont progressivement dévoiler la structure de l’atmosphère et certaines caractéristiques du sol vénusien. Le programme constitue le plus grand succès de l’astronautique soviétique dans le domaine de l’exploration du système solaire.Mariner 2 (Américain) a été le premier vaisseau spatial interplanétaire réussi au monde. Lancé le 27 août 1962 sur une fusée Atlas-Agena, le Mariner 2 est passé à environ 34 000 kilomètres de Vénus, renvoyant de nouvelles informations précieuses sur l’espace interplanétaire et l’atmosphère vénusienne. Mariner 2 a enregistré la température de la planète pour la première fois, révélant ainsi son atmosphère très chaude d’environ 500 degrés Celsius. La sonde Vénéra 2 (survol) a été lancée le 12 novembre 1965 avec à son bord des instruments scientifiques. Le vaisseau spatial qui pesait 963 Kg est passé à 2400 Km de Vénus.  Il a cessé de fonctionner avant d’avoir pu envoyer ses données.

VENERA 3 (Sonde atmosphérique) : La sonde Vénéra 3 a été lancée le 16 novembre 1965. Pesant 960 Kg, Vénéra 3 devait se poser sur Vénus. Elle avait à son bord un système de communication et divers instruments scientifiques.

Là aussi, la communication a échoué et aucune donnée n’a pu être envoyée vers la Terre.

VENERA, 4 (Sonde atmosphérique): La sonde Vénéra 4 a été lancée le 12  juin 1967. Le vaisseau spatial, plus sophistiqué, a réussi. Enfin ! Il libère alors la sonde d’atterrissage. Cette dernière, protégée par un bouclier thermique, traverse l’atmosphère en effectuant des mesures. Elle nous apprend ainsi que la pression atmosphérique est 22 fois plus forte que sur la Terre et qu’elle est composée de 95% de CO2. La sonde, écrasée par la pression est détruite à 24,96 Km de la sole.

VENERA 5 (Sonde atmosphérique): Vénéra 5 a été lancée le 5 janvier 1969. Bien que pesant 24 Kg de plus que la précédente (1130 Kg au lieu de 1106 Kg), Vénéra 5 lui ressemble beaucoup. Un détail a cependant changé : les parachutes du module d’atterrissage sont plus petits pour lui permettre de descendre plus vite. La chute a duré 53 minutes mais le module n’a pas réussi à atteindre le sol.

VENERA 6 (Sonde atmosphérique)  a été une mission strictement identique à Vénéra 5 : elle a été lancée le 10 janvier 1969 avec à son bord pleins d’instruments scientifiques. La descente a duré 51 minutes mais là encore le module n’a pas pu toucher le sol.

VENERA 7 (Atterrisseur): Lancée le 17 août 1970. Le 15 décembre 1970, Sa capsule d’atterrissage a été larguée sur Vénus. Freinée par des parachutes, la sonde a, cette fois-ci, touché le sol. Durant 23 minutes, elle a ainsi pu envoyer des signaux (très faibles) vers la Terre.

VENERA 8 (Atterrisseur): Vénéra 8 a été lancée le 27 mars 1972. Après 117 jours de voyage vers Vénus, une capsule a été larguée. Cette dernière a réduit sa vitesse de 41700 Km/h à 900 Km/h. Pour qu’elle puisse se poser sur le sol sans dégât, un parachute de 2,5 mètres de diamètre a été ouvert à 60 Km du sol et un système de réfrigération a été utilisé pour refroidir les composants.

VENERA 9 (Orbiteur, Atterrisseur): Lancée le 8 juin 1975, la sonde Vénéra 9 se pose sur Vénus le 22 octobre de la même année. La descente s’est bien passé grâce entre autre au déploiement de trois parachutes. Vénéra 9 est la première d’une nouvelle série de sondes. Avec un poids quatre fois plus important que les modèles précédents (presque 500 Kg). Vénéra 9 a apporté de nombreux résultats : des nuages d’une quarantaine de kilomètres d’épaisseur à 30 Km d’altitude, une atmosphère composée de HCl, de Brome, d’Iode, une pression de 90 atmosphères terrestres, une température de 485°C.

VENERA 10  (Orbiteur, Atterrisseur) a été lancée le 14 juin 1975. Le module de descente, qui a été largué le 25 octobre, s’est posé à 2200 Km de Vénéra 9. Durant la descente, la sonde a pris des mesures:

Altitude	Pression(Terre = 1)	Température(en °C)
42	3,3	158
15	37	363
0	92	465

VENERA 11et 12 (Survol et atterrisseur): Lancée le 9 septembre 1978, VENERA 11 s’est posée sur Vénus le 25 décembre. Sa durée de vie s’est allongée et de nouvelles découvertes ont été faites : un grand nombre d’impulsions radio ont été enregistrées. Cela montre la présence d’éclairs et de tonnerres avec des vents violents dans les couches nuageuses.  VENERA 12, Lancée le 14 septembre 1978, Vénéra 12 s’est posée sur Vénus le 19 décembre. La mission et les découvertes sont sensiblement identiques à Vénéra 11.

Pour assurer le succès des atterrisseurs suivants, les Soviétiques les blindent littéralement (avec en plus des systèmes de circulation de fluide pour refroidir et retarder l’inévitable destruction). Ainsi, Venera 9 survit 53 minutes ; Venera 10, 65 minutes ; Venera 11, 95 minutes ; Venera 12, 110 minutes.

VENERA 13 et 14, (Survol et atterrisseur.  Leur conception est quasi identique, avec une masse au décollage respective de 4 397 et 4 394 kg. Les deux atterrisseurs de 760 kg chacun emportent 17 instruments différents, dont un système de caméras, des thermomètres et baromètres, un spectromètre de masse, un radio/sismomètre, un photomètre ultraviolet, etc.

Lancée le 30 octobre1981, Vénéra 13 a traversé l’atmosphère de Vénus le 1er mars 1982. Une fois au sol, les premières photos en couleurs du sinistre paysage vénusien ont été prises. Au même moment, un robot mécanique prélève un échantillon du sol et l’analyse dans une petite pièce hermétiquement fermée qui indique la présence de basalte avec une concentration élevée de potassium.

Lancée le 4 novembre 1981, Vénéra 14 se pose sur Vénus le 5 mars 1982 à 950 Km de Vénéra 13. La sonde envoie à la Terre les images d’un panorama vénusien. Suite à une analyse semblable à celle faite par Vénéra 13, Vénéra 14 trouvent des roches basaltiques semblables à celles trouvées sur les fonds marins terrestres.

Après un voyage de quatre mois, les deux atterrisseurs se posent les 1er et 5 mars 1982, après le déploiement d’un parachute jusqu’à environ 50 km d’altitude, puis un aérofreinage final. Venera 13 atterrit à 950 km au nord de son jumeau, à l’est d’une région appelée Phoebe Regio, une zone de plaines.   Les deux engins analysent pour la première fois la composition chimique du sol, grâce notamment au spectromètre à rayon X. L’échantillon recueilli dans une boîte fermée hermétiquement (à une température de 30°C avec une pression de 0,05 atmosphère) révèle un sol de type basaltique. Les sismographes étudient les mouvements de surface. Quant aux caméras, elles réalisent les premiers clichés panoramiques en couleur de Vénus à l’aide de filtres clairs et colorés, avec une résolution plus élevée que les sondes précédentes.

Les vaisseaux porteurs, en orbite, relayent les informations obtenues par les deux atterrisseurs ont survécu 127 minutes pour Venera 13, et 57 minutes pour Venera 14.

VENERA 15 et 16 (orbiteurs): Lancée respectivement le 2 juin 1983 et le 7 juin, les deux sondes se mettent en orbite autour de Vénus quelques mois plus tard. A l’aide d’un radar de 6 mètres de long sur 1,4 m de large, Vénéra 15 et 16 analysent la morphologie de la planète avec une résolution de 2 Km. Avec un débit de 100 Kbit/s, le relief et des variations de température de la planète ont été transmis à la Terre  les Soviétiques lanceront en 1983 Venera 15 et 16, des sondes orbitales équipées de radar (cartographiant environ 25 % de la planète), puis en 1984 Vega 1 et 2 qui, avant de rejoindre la comète de Halley, larguent des atterrisseurs, plus des ballons français dans la haute atmosphère vénusienne.  Le programme Venera a été « un beau progrès technique », avec des résultats scientifiques plus ou moins importants. Jusqu’à ce jour, seuls les Soviétiques ont réussi l’exploit d’atterrir sur Vénus…

Une fois en orbite, leur mission dura 8 mois. Plus de 100 millions de km², soit un quart de la surface, ont été analysés.

https://www.space.com/30276-venera-7-venus-lander-launch-45th-anniversary.html

http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_sovietique/sondes/sondes_venus.htm

https://nssdc.gsfc.nasa.gov/nmc/spacecraft/display.action?id=1970-060A

https://oocbo.com/Savoir/fus%C3%A9es-apollo/Conquette-venus-5.htm

https://www.space.com/15988-venus-planet-weird-facts.html