L’amélioration des fouleurs dentaires électromagnétiques Office des brevets des États-Unis
WILLIAM G. A. BONWILL, de Philadelphie, Pennsylvanie.À tous ceux que cela peut concerner :Qu’il soit connu que moi, WILLIAM G. A. BONWILL, de Philadelphie, Pennsylvanie, j’ai inventé un instrument de remplissage électrique des dents, dont voici une spécification : mon invention concerne des améliorations apportées aux instruments dentaires conçus pour être actionné par l’électricité, les objets de mes améliorations étant de rendre l’instrument compact, de l’adapter à la main de l’opérateur, et de faciliter la fixation et le retrait de l’outil d’opération, et de régler l’action du maillet. J’atteins ces objets en disposant les bobines isolées A et A’ étroitement ensemble, avec l’outil B d’un côté ou au-dessous de celui-ci, et une garde, D, du même côté ; en dotant l’instrument d’une protection ou d’une poignée, D, par laquelle il peut être maintenu dans une position appropriée pour une opération soit de la main droite soit de la main gauche, comme représenté sur la vue en plan, figure 2 ; en combinant ainsi l’outil B avec une goupille biseautée réglable, b, de sorte qu’il puisse être facilement retiré et remplacé, et ajusté depuis et vers le maillet, comme illustré dans la section, Fig. 3; et par certaines améliorations dans les disjoncteurs, décrites en détail ci-après, par lesquelles l’instrument est rendu plus durable et son fonctionnement beaucoup plus facile.Une succession de coups, plus ou moins rapides, est donnée à l’outil B, qui est maintenu contre le remplissage par un maillet, F, formant l’armature d’un aimant enfermé dans deux bobines adjacentes, A et A’, le circuit étant complété à un moment donné par la main de l’opérateur, et étant automatiquement brisé à un autre point par le maillet, qui, lorsqu’il est attiré vers l’aimant, et juste avant ou au moment de frapper le coup, rompt le circuit, et est alors soudainement tiré par son ressort h, le circuit étant automatiquement complété par un levier à ressort, H, lorsque le maillet sera de nouveau attiré et frappera un autre coup, et de la même manière rompra à nouveau le circuit et reviendra, et ainsi de suite tant que l’opérateur complète le circuit au point opposé.L’outil est placé d’un côté ou sous les bobines, que je dispose rapprochées, comme indiqué sur le schéma, Fig. 1, réduisant ainsi considérablement l’encombrement de l’instrument. L’objet principal de cette disposition est de permettre à l’opérateur de tenir l’outil dans la même position qu’il le ferait des instruments ordinaires, la garde D étant disposée sur un côté et au-dessous de l’outil, dont l’extrémité arrière repose donc dans le creux entre le pouce et l’index, ce dernier s’étendant vers l’avant parallèlement à la tige. Par ce moyen, l’outil automatique peut être manipulé aussi facilement que les outils à main habituels. Je réduis aussi la taille des bobines et le poids du maillet, et pourtant j’obtiens un coup aussi vif ou plus vif avec la même pile ; car la partie de frappe du maillet, à cause de la position de l’outil, s’étend sur les spires, ce qui me permet d’obtenir un effet de levier plus long, et de frapper avec le bout au lieu du côté de la partie lestée du maillet. (Voir Fig. 3.) Cette légèreté est également avantageuse lorsqu’il s’agit de frapper des coups doux en succession très rapide.Si on le souhaite, les bobines peuvent être encore rapprochées en aplatissant leurs côtés intérieurs adjacents dans une plus grande mesure que cela n’est représenté sur le dessin. Une autre caractéristique importante de ma présente invention est la disposition du cadre E, de la poignée E’, de la garde D et du maillet F, par rapport aux bobines et à l’outil, la disposition étant telle qu’elle abaisse le centre de gravité en position de travail de l’instrument pour lui permettre de reposer solidement sur la main de l’opérateur, comme illustré aux fig. 2 et 3. La garde ou la poignée en crochet D sert à déterminer la position et à retenir l’instrument dans la main, et facilite beaucoup son fonctionnement, l’index étant passé à travers le même, si l’instrument est tenu dans la main droite, comme illustré à la Fig. 2, tandis que s’il est tenu dans la main gauche, le pouce est passé à travers ladite garde. Ce dernier peut se présenter sous la forme d’un anneau ; mais je préfère qu’il soit accroché. Ladite garde peut aussi, si on le désire, être rendue réglable sur l’instrument. On remarquera que le manche E’, au lieu d’être muni de collerettes comme jusqu’à présent, est cylindrique, ce qui facilite également la préhension et la tenue de l’instrument à deux mains. L’outil B est adapté à une ouverture dans la poignée E’ et le cadre E, à travers laquelle il peut être librement passé, un goujon ou une goupille à ressort, b, cédant pour permettre son passage, et servant de retenue pour le même, ledit goupille ayant un bord abrupt sur un côté adapté à un épaulement, a, de l’outil, et empêchant ainsi ce dernier d’être repoussé sur le maillet au-delà du bon point, tandis que le bord opposé de ladite goupille, qui est adapté à la l’épaule a’ de l’outil, est biseautée, comme illustré à la Fig. 3, de manière à retenir ledit outil en position dans des circonstances ordinaires, mais de manière à ce qu’il cède et permette le retrait de celui-ci par un léger effort. La goupille b est fixée à une plaque, b’, rendue réglable depuis et vers le maillet sur le cadre E, cet ajustement de la plaque et de la goupille effectuant également un réglage suffisant de l’outil pour absorber les effets de l’usure, et rendant tout réglage des parties du maillet inutiles, celles-ci étant rigides et non réglables partout. Le courant passe du goujon i, à travers un ressort, j, Fig. 4, à un coulisseau, G, que ledit ressort a une tendance constante à forcer dans le sens de la flèche 1, et dudit coulisseau à travers un vis, d, boîtier k, et ressort e à un levier, H, ce dernier étant maintenu en contact avec une vis, f, à travers laquelle le courant passe aux bobines, par ledit ressorte. Un caoutchouc dur ou une autre saillie non conductrice, m, sur le maillet agit directement sur le bras court du levier H, lorsque le maillet descend, et force ainsi le même retour de la vis f, et rompt le circuit. Les différentes parties sont disposées les unes par rapport aux autres que le circuit n’est pas interrompu par le maillet jusqu’à ce que ce dernier ait presque ou tout à fait frappé le coup, la pleine puissance du maillet étant ainsi obtenue, et suffisamment de temps étant accordé pour son recul avant le circuit est à nouveau complété par le levier H. Une extrémité du ressort e à laquelle le levier H est relié, est enroulée sur une vis, n, en tournant la force dudit ressort peut être augmentée ou diminuée, à volonté, et par conséquent la rapidité du recul du levier H, et la rapidité des coups de maillet, peuvent être réglées au moyen dudit ressort, à volonté.La vis f est réglable, de sorte que les effets de l’usure peuvent être facilement repris au moyen de la même, et les paliers, à la fois du levier H et le maillet, sont également rendus réglables dans le même but, et pour éviter l’oxydation de les roulements du levier le courant ne passe pas par le même, mais directement au long bras du levier à travers le ressorte. On observera, en se référant à la figure 4, que lorsque l’instrument n’est pas utilisé, le circuit est interrompu par le coulisseau G, qui est écarté de la vis réglable d par le ressort j ; mais dans l’acte de forcer l’outil contre un remplissage ou un autre objet, la pression de l’index ou du pouce sur la partie rugueuse de ladite glissière force naturellement la même chose dans le sens de la flèche, fig. 2, et complète ainsi le circuit sans effort particulier de la part de l’opérateur. Mon instrument perfectionné, bien que spécialement adapté à l’obturation des dents, peut être appliqué dans les arts en général, partout où l’énergie électrique est nécessaire ou peut être utilisée pour actionner un marteau. Je ne revendique pas un instrument dentaire magnéto-électrique dans lequel l’outil est actionné par un maillet vibrant, ni la combinaison avec un tel instrument d’un coupe-circuit automatique ; mais je prétends que mon invention –(1). Un instrument dentaire électrique, dans lequel les bobines isolées A A1 sont disposées à proximité l’une de l’autre, avec l’outil B entre et d’un côté, et la protection D du même côté, et s’étendant au-delà de l’outil, le tout comme et dans le but énoncé.
(2). La combinaison, avec l’instrument, d’une protection ou d’une poignée, D, par laquelle ledit instrument peut être maintenu dans une position appropriée pour une utilisation soit de la main droite soit de la main gauche, sensiblement comme décrit ici.(3). La combinaison de la douille, ouverte aux deux extrémités, l’outil B remplissant la douille, et ayant des épaulements a, et une goupille de retenue à ressort biseautée à un bord, comme et pour le but indiqué.
(4). La goupille de retenue b, fixée et rendue réglable sur le cadre, avec une plaque, b’, depuis et vers le maillet F, sensiblement comme et pour le but spécifié.(5). La combinaison, avec ledit levier H, d’un ressort, e, dont la force peut être augmentée ou diminuée selon les besoins, et à travers lequel on fait passer le courant, comme spécifié. En foi de quoi j’ai signé de mon nom le présent cahier des charges en présence de deux témoins souscripteurs.
G. A. BONWILL.
Témoins : WM. A. STEEL et HARRY SMITH.
Machines à tatouer les pluggers dentaires insaisissablesWilliam G.A. Bonwill (1833-1899), dentiste et chercheur américainL’illustre inventeur Thomas Edison a été couronné grand-père des machines à tatouer électriques modernes, en raison de ses diverses inventions de stylos à pochoir des années 1870 (1876 US Patent 180,857) (1877 US Patent 196,747). Mais comme le souligne l’article sur les premiers bricoleurs du tatouage électrique, l’inventeur/dentiste dentaire vénéré, W.G.A Bonwill, mérite un crédit égal.
Bonwill a breveté le premier instrument portatif électrique – le plugger dentaire. Les fouloirs dentaires (alias maillet dentaire, marteau dentaire) étaient des dispositifs à commande électromagnétique à deux bobines à action alternative destinés à remplir les cavités.
Diverses versions de l’appareil de Bonwill étaient utilisées dans la pratique plusieurs années avant que les brevets d’Edison pour le stylo à pochoir ne soient en place. En fait, non seulement l’invention de Bonwill a peut-être inspiré les stylos à pochoir d’Edison, mais aussi (ou un modèle similaire) a été l’une des premières machines adaptées au tatouage électrique.
Le mystère de la machine à tatouer
Malheureusement, bien que les pluggers dentaires soient sans aucun doute une pièce importante du puzzle de l’évolution, le rôle qu’ils ont joué dans la progression des machines à tatouer électriques est désespérément vague. Une chose qui ressort de la chronologie, cependant, est la longévité apparente des pluggers dentaires en tant que machine à tatouer incontournable. Comme la machine à tatouer à stylo Edison (basée sur le brevet de stylo à pochoir rotatif de Thomas Edison de 1876 (brevet américain de 1876 180 857)), il semble que les pluggers dentaires aient été adaptés (de diverses manières) depuis le début du tatouage électrique jusqu’au tournant du siècle environ. (Se référer à la chronologie ci-dessous).
Pourquoi le plugger dentaire ?
Les fouloirs dentaires étaient des outils portables puissants, réglables et très efficaces qui, selon Bonwill, pouvaient être utilisés « partout où l’électricité peut être utilisée pour actionner un marteau ». Un rapport de 1884 indiquait que le modèle de Bonwill avait été adapté en tant qu’appareil de sculpture, appareil de gravure et stylo autographe – alors pourquoi pas une machine à tatouer ?
Machine hautement fonctionnelle
Bonwill a pris grand soin de ce que les constructeurs de machines à tatouer modernes appellent la géométrie d’une machine ; la forme et les dimensions de la machine et le placement des pièces les unes par rapport aux autres pour maximiser la fonction. Il s’est donné beaucoup de mal pour assurer la fonctionnalité, l’aspect pratique et le confort de son fouloir dentaire, afin qu’il puisse être « manipulé aussi facilement que l’appareil portatif [non électrique] habituel ». L’image de publication d’aujourd’hui illustrant une « maintenant un fouloir dentaire » illustre cette notion même. La conception similaire de la «maintenant une machine à tatouer» (voir le logo Buzzworthy Tattoo History) repose évidemment sur le même concept. C’est logiquement la raison pour laquelle les tatoueurs, tels que Charlie Wagner, William Fowkes, Milton Zeis et Percy Waters ont utilisé l’image dans les publicités des fournisseurs pour promouvoir la fonctionnalité de leurs machines, et pourquoi Waters a inclus un dessin similaire dans sa demande de brevet.
Il se trouve que l’illustration de la « main tenant un fouloir dentaire » provient de Science Record, un livre de compilation de 1873 répertoriant les innovations de l’année précédente, dans lequel l’auteur fait l’éloge du fouloir dentaire comme un appareil extrêmement rapide :
« L’action de l’instrument n’est pas désagréable ; lorsque les coups sont impressionnés par la grande rapidité et la régularité qu’ils sont, l’esprit ne parvient pas à détecter les coups individuels.
« Le maillet électrique en dentisterie est à lui seul une bénédiction ; elle épargne du travail, de la force, de la patience, de la douleur, du temps, et finalement rapproche le plus possible le travail du dentiste de la nature et de la perfection. Les dentistes les plus haut placés dans leur profession en parlent dans les termes les plus élevés. Dans le remplissage des dents par le maillet électromagnétique, 30 000 coups ont été portés sur un remplissage sans fatigue ni pour l’opérateur ni pour le patient.
À partir de cette description, il est clair pourquoi les pluggers dentaires ont attiré l’attention des tatoueurs. Et cette pièce a été écrite avant même les améliorations à venir.
Après un peu plus de bricolage, des fouloirs dentaires avec réglage de la course qui pouvaient produire à peu près n’importe quel «coup» souhaité étaient nés. L’un des plus connus était The Bonwill Electro-magnetic Mallet -With Improvements by Dr. Marshall H. Webb.
Résoudre le mystère
Un coup d’œil à un plugger dentaire des années 1800 et vous pouvez voir pourquoi il s’agissait d’appareils de tatouage évidents. Je garde continuellement l’espoir que leur place dans l’histoire du tatouage deviendra tout aussi évidente au fur et à mesure que d’autres indices seront rassemblés.
Maillet dentaire
En 1875, le premier brevet américain pour un maillet dentaire, ou « Electro-magnetic Dental Pluggers » a été délivré à William G.A. Bonwill de Philadelphie, Pennsylvanie (n° 170 045). Son dispositif d’obturation dentaire a été utilisé pour enfoncer de l’or dans une cavité dentaire. Il a tiré l’idée de l’observation du sondeur d’une clé télégraphique (alors qu’il était à l’hôtel Continental de Philadelphie, le 27 février 1867). L’outil automatique a été conçu pour être « manipulé aussi facilement que les outils à main habituels ». Un électroaimant fonctionne pour entraîner un maillet, tout en interrompant le circuit pour permettre au maillet à ressort de revenir, à quel point le circuit est fermé et le cycle répété sous le contrôle de l’opérateur
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