Répression anticommuniste, le leader du KMT, Chiang Kai-shek, lance la contre-révolution à Shanghai.
Le massacre de Shanghai du 12 avril 1927, parfois appelé l’incident du 12 avril, est la violente répression des organisations du parti communiste à Shanghai par les forces militaires de Chiang Kai-shek et les factions conservatrices du Kouo-Min-Tang (parti nationaliste chinois, ou KMT). Après l’incident, les éléments conservateurs du KMT ont procédé à une purge complète des communistes dans toutes les régions qu’ils contrôlaient, et des répressions encore plus violentes ont eu lieu dans des villes comme Guangzhou et Changsha. La purge a conduit à une scission ouverte entre les ailes gauche et droite du KMT, Chiang Kai-shek s’établissant comme chef de l’aile droite à Nanjing en opposition au gouvernement KMT de gauche initial dirigé par Wang Jingwei à Wuhan.
Le 12 avril 1927, Shanghai, au centre de la Chine, est le théâtre d’une violente répression politique. Chiang Kai-shek et le parti nationaliste du Guomindang éliminent brutalement les communistes de la métropole industrielle. Le parti communiste chinois, très éprouvé par la répression de Shanghai, délaisse dès lors le monde ouvrier et se tourne vers les paysans sous l’impulsion de son leader Mao Zedong.
Le 15 juillet 1927, le régime de Wuhan avait également expulsé les communistes dans ses rangs, mettant ainsi fin à l’alliance de quatre ans du KMT avec la Russie soviétique et à sa coopération avec le Parti communiste chinois. Pendant le reste de l’année 1927, les communistes ont lancé plusieurs révoltes pour tenter de reprendre le pouvoir, marquant le début de la guerre civile chinoise. Avec l’échec de l’insurrection de Guangzhou (11-13 décembre 1927), l’éclipse du parti communiste chinois était complète ; il a fallu attendre deux décennies pour qu’il soit en mesure de lancer une autre offensive urbaine majeure. L’incident a été un moment clé dans la séquence complexe d’événements qui ont préparé le terrain pour les dix premières années du gouvernement nationaliste.
Historique
Les racines de l’incident du 12 avril remontent à l’alliance du KMT avec l’Union soviétique, officiellement initiée par le fondateur du KMT, Sun Yat-sen, après des discussions avec le diplomate soviétique Adolph Joffe en janvier 1923. Cette alliance comprenait une aide financière et militaire et un petit mais important groupe de conseillers politiques et militaires soviétiques, dirigé par Michael Borodin. Les conditions de l’Union soviétique pour l’alliance et l’aide comprenaient la coopération avec le petit parti communiste chinois. 
Sun accepta de laisser les communistes rejoindre le KMT à titre individuel, mais exclut une alliance avec eux ou leur participation en tant que bloc organisé ; en outre, une fois dans le KMT, il exigea que les communistes soutiennent l’idéologie du parti et observent la discipline du parti. Après leur admission, les activités communistes au sein du KMT, souvent secrètes, ont rapidement suscité l’opposition à cette politique parmi les membres éminents du KMT. Les conflits internes entre les dirigeants de gauche et de droite du KMT concernant le problème du PCC se sont poursuivis jusqu’au lancement de l’Expédition du Nord.
Les plans de l’Expédition du Nord ont été élaborés par Sun Yat-sen. Après son expulsion du gouvernement de Pékin, en 1920, il avait fait un retour militaire, prenant le contrôle de certaines parties de la province de Guangdong. Son objectif était d’étendre son contrôle sur toute la Chine, en particulier sur Pékin. Après la mort de Sun des suites d’un cancer en mars 1925, les dirigeants du KMT ont continué à promouvoir le plan et, après avoir purgé les communistes et les conseillers soviétiques de Guangzhou lors du « coup d’État de Canton » le 20 mai 1926, ils ont finalement lancé l’expédition en juin. Les premiers succès remportés au cours des premiers mois de l’expédition ont rapidement permis à l’Armée nationale révolutionnaire (ANR) du KMT de contrôler le Guangdong et de vastes régions du Hunan, du Hubei, du Jiangxi et du Fujian.
Avec l’accroissement de l’autorité et de la force militaire du KMT, la lutte pour le contrôle de la direction et du leadership du Parti s’intensifie. En janvier 1927, l’ARN commandée par Chiang Kai-shek s’empare de Wuhan et attaque ensuite Nanchang, tandis que le dirigeant du KMT, Wang Jingwei, et ses alliés de gauche, ainsi que les communistes chinois et l’agent soviétique Borodin, transfèrent le siège du gouvernement nationaliste de Guangzhou à Wuhan. Le 1er mars 1927, le gouvernement nationaliste réorganise la Commission militaire et place Chiang sous sa juridiction, tout en complotant secrètement pour l’arrêter. Chiang a découvert ce complot, ce qui l’a très probablement conduit à sa détermination à purger le PCC du KMT.
En réponse aux avancées de la NRA, les communistes de Shanghai ont commencé à planifier des soulèvements contre les forces des seigneurs de la guerre qui contrôlaient la ville. Les 21 et 22 mars 1927, les travailleurs syndiqués du KMT et du PCC dirigés par Zhou Enlai et Chen Duxiu ont lancé un soulèvement armé à Shanghai, battant les forces des seigneurs de la guerre de la clique Zhili. Les syndicalistes victorieux ont occupé et gouverné la ville de Shanghai, à l’exception des colonies internationales, avant l’arrivée de l’armée de la Route de l’Est de la NRA, dirigée par les généraux Bai Chongxi et Li Zongren. Après l’incident de Nanjing, au cours duquel des concessions étrangères à Nanjing ont été attaquées et pillées, l’aile droite du KMT et les puissances occidentales se sont alarmées de la croissance de l’influence communiste, tandis que le PCC continuait à organiser quotidiennement des manifestations étudiantes de masse et des grèves ouvrières, exigeant le retour des colonies internationales de Shanghai sous contrôle chinois. Alors que l’armée de Bai contrôlait fermement Shanghai, le 2 avril 1927, la Commission centrale de contrôle du KMT, dirigée par l’ancien chancelier de l’Université de Pékin, Cai Yuanpei, a déterminé que les actions du PCC étaient antirévolutionnaires et portaient atteinte à l’intérêt national de la Chine, et a voté à l’unanimité pour purger les communistes du KMT.
La purge
Le 5 avril 1927, Wang Jingwei est arrivé à Shanghai en provenance de l’étranger et a rencontré le dirigeant du PCC, Chen Duxiu. Après leur rencontre, ils ont publié une déclaration commune réaffirmant le principe de coopération entre le KMT et le PCC, malgré les appels pressants de Chiang et d’autres anciens du KMT pour éliminer l’influence communiste. Lorsque Wang a quitté Shanghai pour Wuhan le lendemain, Chiang a demandé au chef du Green Gang, Du Yuesheng, et à d’autres chefs de gangs de Shanghai de former un syndicat rival pour s’opposer au syndicat de Shanghai contrôlé par les communistes, et a fait les derniers préparatifs pour purger les membres du PCC.
Le 9 avril, Chiang a déclaré la loi martiale à Shanghai et la Commission centrale de contrôle a publié la proclamation « Protection du Parti et salut national », dénonçant la politique de coopération avec le PCC du gouvernement nationaliste de Wuhan. Le 11 avril, Chiang a émis un ordre secret à toutes les provinces sous le contrôle de ses forces pour purger les communistes du KMT.
Avant l’aube du 12 avril, des membres de gangs ont commencé à attaquer les bureaux de district contrôlés par les travailleurs syndiqués, notamment à Zhabei, Nanshi et Pudong. En vertu d’un décret d’urgence, Chiang a ordonné à la 26e armée de désarmer les milices ouvrières, ce qui a fait plus de 300 morts et blessés.
Les travailleurs syndiqués ont organisé une réunion de masse dénonçant Chiang Kai-shek le 13 avril, et des milliers de travailleurs et d’étudiants se sont rendus au quartier général de la 2e division de la 26e armée pour protester. Les soldats ont ouvert le feu, tuant 100 personnes et en blessant beaucoup d’autres. Chiang dissout le gouvernement provisoire de Shanghai, les syndicats et toutes les autres organisations sous contrôle communiste, et réorganise un réseau de syndicats ayant prêté allégeance au KMT et sous le contrôle de Du Yuesheng. Plus de 1 000 communistes ont été arrêtés, quelque 300 ont été exécutés et plus de 5 000 ont été portés disparus. Certains commandants de l’Armée nationale révolutionnaire ayant des antécédents communistes et diplômés de l’Académie militaire de Whampoa ont caché leurs sympathies pour les communistes et n’ont pas été arrêtés, et beaucoup ont changé d’allégeance au PCC après le début de la guerre civile chinoise.
Pour le KMT, 39 membres du comité central du KMT à Wuhan ont publiquement dénoncé Chiang comme un traître à Sun Yat-sen, y compris la veuve de Sun, Soong Ching-ling, immédiatement après la purge. Cependant, Chiang Kai-shek a fait preuve de défi et a formé un nouveau gouvernement nationaliste à Nanjing pour rivaliser avec le gouvernement nationaliste de Wuhan, tolérant les communistes et contrôlé par Wang Jingwei, le 18 avril 1927.
Les deux gouvernements rivaux du KMT, connus sous le nom de scission de Ninghan (Nanjing et Wuhan) , n’ont pas duré longtemps car le KMT de Wuhan a également commencé à purger violemment les communistes après que Wang a découvert l’ordre secret de Staline à Borodin d’organiser les efforts du PCC pour renverser le KMT de gauche et prendre le contrôle du gouvernement de Wuhan. Plus de 10 000 communistes de Canton, Xiamen, Fuzhou, Ningbo, Nanjing, Hangzhou et Changsha sont arrêtés et exécutés dans les 20 jours. L’Union soviétique met officiellement fin à sa coopération avec le KMT tandis que Wang, craignant d’être puni en tant que sympathisant communiste, s’enfuit en Europe. Le gouvernement nationaliste de Wuhan s’est rapidement désintégré, laissant Chiang comme seul dirigeant légitime du KMT. Dans l’année qui a suivi avril 1927, plus de 300 000 personnes sont mortes dans toute la Chine lors des campagnes de répression anticommunistes menées par le KMT.
Du côté des communistes, Chen Duxiu et ses conseillers soviétiques, qui avaient encouragé la coopération avec le KMT, ont été discréditées et ont perdu leurs rôles de direction au sein du PCC. Chen a été personnellement blâmé, contraint de démissionner et remplacé par Qu Qiubai, qui n’a pas changé fondamentalement les politiques de Chen. Le PCC prévoyait des soulèvements ouvriers et des révolutions dans les zones urbaines.
Les premières batailles de la guerre civile chinoise de dix ans ont commencé par des insurrections communistes armées à Changsha, Shantou, Nanchang et Guangzhou. Au cours de l’insurrection de Nanchang en août 1927, les troupes communistes commandées par Zhu De ont été vaincues mais ont échappé aux forces du KMT en se retirant dans les montagnes de l’ouest du Jiangxi. En septembre 1927, Mao Zedong a pris la tête d’une petite armée de paysans dans ce qu’on a appelé le soulèvement de la Moisson d’automne dans la province du Hunan. Elle a été vaincue par les forces du KMT et les survivants se sont également retirés dans le Jiangxi, formant les premiers éléments de ce qui allait devenir l’Armée populaire de libération. Au moment où le Comité central du PCC a été forcé de fuir Shanghai en 1933, Mao avait établi des soviets à base de paysans dans les provinces de Jiangxi et de Hunan, transformant la base de soutien du Parti communiste du prolétariat urbain à la campagne, où la guerre populaire serait menée.
En juin 1928, l’Armée nationale révolutionnaire s’empare de Pékin, la capitale du gouvernement de Beiyang, ce qui entraîne l’unification nominale de la Chine et la reconnaissance mondiale du KMT dirigé par Chiang Kai-shek comme gouvernement légal de la République.
La « bande verte »
La bande verte était une société secrète et une organisation criminelle chinoise, qui s’est illustrée par ses activités criminelles et politiques à Shanghai au début du XXe siècle.
Les origines de l’histoire 
En tant que société secrète, les origines et l’histoire du Gang Vert sont complexes. La société trouve ses racines dans le Luojiao, une secte bouddhiste fondée par Luo Qing au milieu de la dynastie Ming ; au début du XVIIIe siècle, sous la dynastie Qing, la secte a été introduite parmi les travailleurs impliqués dans le transport de céréales le long du Grand Canal via les efforts de trois frères jurés : Weng Yan. Les groupes luoïstes se sont mêlés aux sociétés préexistantes de bateliers de transport de céréales le long du canal, fournissant des services tels que des enterrements et des auberges, et ont également servi d’organisation sociale pour les bateliers. Cependant, ils ont été perçus comme une menace par les autorités et, en 1768, l’empereur Qianlong a ordonné la destruction des temples luoïstes et a proscrit la secte. Cela a eu pour effet de pousser la secte dans la clandestinité, où elle s’est concentrée sur les flottes de céréales elles-mêmes.
Au cours des bouleversements du XIXe siècle, notamment la rébellion des Taiping et le changement de cours du fleuve Jaune vers 1855, l’expédition de céréales le long du Grand Canal a été gravement perturbée et a finalement cessé. Cela a de nouveau dispersé les bateliers, qui ont rejoint les rébellions locales comme celles de Taiping et de Nian, ou se sont déplacés vers la côte pour se joindre au commerce de contrebande de sel. Dans le nord de la province du Jiangsu, dans les années 1870, les bateliers et les contrebandiers de sel ont commencé à s’organiser pour former ce qu’on a appelé le Daoyou d’Anqing, qui a été le précurseur direct du Gang Vert au début du XXe siècle.
Apparition à Shanghai
Shanghai est devenue un lieu propice aux activités criminelles, et au Gang Vert en particulier, en raison de plusieurs facteurs. Alors que le Grand Canal n’était plus utilisé pour les expéditions de céréales, remplacé par la voie maritime, Shanghai est devenue un important point de transbordement pour les céréales ; en même temps, en tant que l’un des ports du traité, elle était une porte d’entrée pour le commerce extérieur, notamment pour l’opium. La présence de la colonie internationale de Shanghai et de la concession française, qui relevaient de juridictions et d’administrations différentes, a également créé un environnement juridique disjoint qui a favorisé le crime organisé. Enfin, l’immigration massive de Chinois à Shanghai a eu pour conséquence que les associations fondées sur des villes ancestrales communes ou des loyautés jurées sont devenues des facteurs importants de la vie sociale de Shanghai, et le Green Gang a travaillé par le biais de ces réseaux. Par exemple, Du Yuesheng, qui allait devenir l’un des chefs les plus importants du Gang Vert à Shanghai, a été présenté à Huang Jinrong, un chef précédent, parce que son mentor était originaire de Suzhou comme Huang.
L’importance à Shanghai
Au XXe siècle, elle avait acquis une telle richesse et un tel pouvoir qu’elle était devenue corrompue, et comprenait de nombreux hommes d’affaires prospères. Sous la direction de Du Yuesheng, il contrôlait les activités criminelles de toute la ville de Shanghai. Le Gang Vert se concentrait sur l’opium (soutenu par les seigneurs de guerre locaux), l’extorsion, le jeu et la prostitution. À l’époque, Shanghai était considérée par certains comme la capitale mondiale du vice.
La Bande Verte était souvent engagée par le KMT de Chiang Kai-shek pour disperser les réunions syndicales et les grèves, et était également impliquée dans la guerre civile chinoise. L’un des chefs du Gang Vert, Ying Guixin, a également participé à l’assassinat par Yuan Shikai du politicien rival Song Jiaoren en 1913. Sous le nom de Société pour le progrès commun, elle a été, avec d’autres bandes criminelles, responsable du massacre par la Terreur blanche d’environ 5 000 grévistes procommunistes à Shanghai en avril 1927, sur ordre du dirigeant nationaliste Chiang Kai-shek. Chiang a accordé à Du Yuesheng le rang de général dans l’Armée nationale révolutionnaire plus tard.
Kouo-Min-Tang (KMT)
Le KMT de Chine ; souvent traduit par Parti nationaliste de Chine ou Parti nationaliste chinois, également orthographié Guomindang (GMD) par sa translittération Pinyin, est un parti politique majeur de la République de Chine (Taïwan), actuellement le deuxième plus grand parti du pays.
Le prédécesseur du KMT, l’Alliance révolutionnaire, était l’un des principaux partisans du renversement de la dynastie Qing et de l’instauration d’une république. Le KMT a été fondé par Song Jiaoren et Sun Yat-sen peu après la révolution Xinhai de 1911. Sun était le président provisoire mais il n’avait pas le pouvoir militaire et a cédé la première présidence au chef militaire Yuan Shikai. Après la mort de Yuan, la Chine a été divisée par des seigneurs, tandis que le KMT n’a pu contrôler qu’une partie du sud. Plus tard, sous la direction de Chiang Kai-shek, le KMT a formé l’Armée nationale révolutionnaire et a réussi à unifier une grande partie de la Chine en 1928 dans le cadre de l’Expédition du Nord. Il a été le parti au pouvoir en Chine continentale de 1928 jusqu’à sa retraite à Taïwan en 1949 après avoir été vaincu par le Parti communiste chinois (PCC) pendant la guerre civile chinoise. À Taïwan, le KMT est resté le seul parti au pouvoir jusqu’à ce que les réformes de la fin des années 1970 et des années 1990 ne relâchent son emprise sur le pouvoir. Depuis 1987, la République de Chine n’est plus un État à parti unique, mais le KMT reste l’un des principaux partis politiques. Le KMT est actuellement le principal parti d’opposition au sein du Yuan législatif.
L’idéologie directrice est celle des Trois principes du peuple, prônée par Sun Yat-sen. Le siège du parti est situé à Taipei. Le KMT est membre de l’Union démocrate internationale. Le précédent président, Ma Ying-jeou, élu en 2008 et réélu en 2012, était le septième membre du KMT à occuper le poste de président.
Avec le Parti du peuple d’abord et le Parti du nouveau chinois, le KMT forme ce que l’on appelle la Coalition pan-bleue taïwanaise, qui soutient une éventuelle unification avec le continent. Toutefois, le KMT a été contraint de modérer sa position en prônant le statu quo politique et juridique du Taïwan moderne. Le KMT accepte le « principe d’une seule Chine » – il considère officiellement qu’il n’y a qu’une seule Chine, mais que la République de Chine plutôt que la République populaire de Chine est son gouvernement légitime en vertu du consensus de 1992. Toutefois, depuis 2008, afin d’apaiser les tensions avec la RPC, le KMT adhère à la politique des « trois non » définie par Ma Ying-jeou – pas d’unification, pas d’indépendance et pas de recours à la force.Le Green Gang était un important soutien financier de Chiang Kai-shek, qui a fait connaissance avec le gang lorsqu’il vivait à Shanghai de 1915 à 1923. Après la création du Bureau de suppression de l’opium, le Gang Vert a partagé avec le KMT les profits qu’il tirait du commerce de la drogue. Le beau-frère de Chiang Kai-shek et ministre des Finances, T. V. Soong, s’est également associé au Gang Vert pro-Chiang pour faire pression sur les banques de Shanghai afin qu’elles achètent des titres nationaux. Au cours des deux dernières années de la décennie de Nanjing, le Green Gang a continué à faire pression sur les grandes entreprises pour qu’elles achètent des obligations nationales, afin de compenser l’absence d’impôt sur les sociétés imposé par le gouvernement.
https://timenote.info/en/events/Green-Gang-and-Shanghai-massacre-of-1927
https://military-history.fandom.com/wiki/Shanghai_massacre_of_1927
https://alphahistory.com/chineserevolution/shanghai-massacre/