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30 Janvier 1943 – Le régime de Vichy crée la Milice française.

Milice française — WikipédiaLa milice française et le régime de Vichy, une force supplétive de la Gestapo,Le père de la nation - Histoire analysée en images et œuvres d'art | https://histoire-image.org/La milice française est créée par le régime de Vichy le 30 janvier 1943. Constituée d’environ 30 000 membres (dont 15 000 actifs), cette organisation paramilitaire a pour mission principale de lutter contre les mouvements « terroristes » de la Résistance. En réalité, la milice constitue rapidement la police politique de Vichy et en vient à jouer un rôle supplétif auprès de la Gestapo et des autres forces nazies présentes sur le territoire.  Ouvertement fasciste, anticommuniste, antisémite et antirépublicaine, la milice est officiellement placée sous le commandement du Premier ministre Pierre Laval. Dans les faits, elle est dirigée par son secrétaire général Joseph Darnand, fondateur du Service d’ordre légionnaire (SOL, 1940-1943) qui en est l’ancêtre. La milice française - Histoire analysée en images et œuvres d'art | https://histoire-image.org/Sur ordre des Allemands ou encore de leur propre initiative, les miliciens participent à la traque des juifs, des résistants, des maquisards, des réfractaires au service du travail obligatoire (STO) ou de tous ceux que le régime juge dangereux. Dans tout le pays, les miliciens effectuent de véritables rafles, multipliant les actes de torture, les exécutions sommaires, les répressions sanglantes, mais aussi les exactions « de droit commun » (vols, viols, etc.) contre les populations civiles. De telles « opérations » deviennent relativement fréquentes au cours de l’année 1943, ancrant ainsi dans les consciences et les représentations le symbole durable du bras armé de la « collaboration française » sous son jour le plus sombre, le plus violent et le plus extrémiste.L'État milicien, Vichy 1944 - YouTubeUne force supplétive de la Gestapo, sous les ordres de DarnandImageConçue à l’origine comme un relais possible entre le pouvoir et le peuple pour mettre en œuvre la « Révolution nationale » prônée par le maréchal Pétain au lendemain de la défaite, la Milice a pour vocation d’être « l’instrument principal de redressement moral, intellectuel et social du pays».

Dans la pratique, Darnand, sous l’autorité de Pierre Laval, en fait une police aux ordres des nazis, qui, forte d’un effectif de plus de 30 000 exécutants traque avec zèle les « ennemis intérieurs » (résistants, Juifs, communistes et francs-maçons). Basée à Lyon, en zone libre, la Milice lyonnaise compte un millier d’adhérents ; 600 d’entre eux forment les rangs de la Franc-Garde créé en juin 1943, qui, armée, devient le fer de lance de la lutte contre les maquis et se distingue par l’usage de ses procédés barbares (notamment dans le Vercors).La milice française | hachette.frLe « deuxième service » de la Milice lyonnaise, dirigé par Joseph Lécussan assisté de Paul Touvier, filtre les postulants, accumule les renseignements sur tous les opposants réels ou supposés. Au cours des six derniers mois du régime de Vichy, la Milice, recrutant sans cesse de nouveaux membres, se lance dans une politique de terre brûlée et sème la mort : assassinat de Jean Zay (20 juin 1944), de sept otages juifs à Rilleux-la-Pape (29 juin 1944), de Georges Mandel (7 juillet 1944).Image

https://histoire-image.org/fr/etudes/milice-francaise

https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/la_Milice/133196 

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